Un chèque remis par « Nice-matin » aux « Week-ends solidaires »
Une centaine de bénévoles des « Week-ends solidaires » s’est rendue à Tende, hier, pour épauler un habitant. « Hervé, on était venus l’aider il y a pratiquement un an. On avait tiré des canalisations sur 350 mètres pour qu’il ait de nouveau accès à l’eau. Nous venons désormais lui aménager un chemin, son pont d’accès ayant été détruit », indiquent les organisateurs. L’un des initiateurs de ces week-ends au service de la population, Gil Marsalla, explique aux troupes en vert et orange que la journée est un peu spéciale. « On pense à nos disparus. Un an après la plus grosse catastrophe que la France ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale, on est là. La reconstruction a commencé, l’état et les entreprises sont mobilisés, mais des sinistrés ont encore besoin de nous. Nous n’avons pas été les seuls, mais nous avons réussi à créer la première force solidaire du département », clame-til. Ajoutant qu’il présentera en décembre le plan de l’association sur trois ans. Remerciant un soutien de toujours : le Secours populaire. Et « une autre structure très importante » : le journal Nice-matin.
« Un exemple à suivre »
« Ils ont été dès le premier jour auprès de nous, des sinistrés, des entreprises. Ils ont également voulu reverser 1 euro par vente de leur hors-série. » Présent sur place pour remettre aux bénévoles le chèque correspondant à la somme récoltée, le directeur des rédactions, Denis Carreaux, salue une « force solidaire remarquable », un « exemple à suivre ».
« On mesure tous combien la solidarité est apparue au grand jour avec cette catastrophe. Notre rôle, c’est d’être des observateurs. Mais nous avons aussi voulu être acteurs, souligne-t-il. 3 798 euros, c’est une petite pierre à l’édifice énorme que vous êtes en train de bâtir. Mais nous sommes très contents de le faire. »