Chartier et la question des impôts

Le groupe EVGJ – dont la tête de liste lors des dernières élections municipales était Jean-Noël Falcou – est intervenu une première fois par l’intermédiaire d’Emelie Leduc, qui a commencé par rappeler que « Vallauris a été placé en réseau d’alerte en 2014 » avant de poursuivre en évoquant les « conclusions du rapport qui sont claires et que nous pourrions résumer ainsi : à partir de 2014, l’hémorragie a été stoppée mais les finances ont simplement été stabilisées dans le rouge. En résultent une très faible marge d’investissement pour la commune et un encours de la dette qui reste très élevé. Malgré la hausse des impôts en 2015 pour stopper cette hémorragie, la situation s’est par la suite dégradée. » C’est ensuite Laurent Chartier qui est intervenu sur trois points. D’abord sur la publication de ce rapport dont il regrette une parution trop tardive et l’audit promis « qui se situe sur un terrain similaire » mais finalement reporté à 2021. Ensuite,

c’est la question du personnel municipal qui a été abordée. Le maire répondant qu’il « n’est pas prévu d’augmenter les effectifs municipaux. Les réduire peut en revanche être un levier pour faire baisser les dépenses, je ne l’exclus pas si c’est possible sans nuire à la qualité du service ni aux conditions de travail de nos employés. » Enfin, c’est la question piège d’une éventuelle hausse des impôts locaux que l’élu d’opposition a posée au premier magistrat. Lequel a répondu, il faut l’avouer, avec une certaine franchise. N’excluant pas une augmentation si les conséquences financières de la crise sanitaire devaient s’avérer dramatiques pour la commune. « Je ne compte pas augmenter les impôts, a d’abord lancé le maire. Ce n’est pas prévu. Mais la situation financière est particulièrement grave. Par conséquent, je ne serais pas prudent si je vous disais la main sur le coeur que je n’augmenterai jamais les impôts. »