Comment ça marche ?
La question a été posée à Marie Brunel, coordinatrice EAC (éducation artistique et culturelle) au service culture de Cannes Comment sélectionnez-vous les artistes ?
Nous lançons d’abord des appels à projets nationaux et parfois internationaux si les artistes sont francophones. Nous posons un cadre : nous souhaitons que les créations puissent être partagées avec les enfants. Qu’ils puissent par exemple rencontrer les artistes dans le cadre de la démarche
% EAC de la ville. Quand les candidatures nous parviennent, nous sélectionnons l’artiste avec un jury. En moyenne nous comptons une trentaine de candidats par appel. Parfois jusqu’à . Les critères de sélection sont la qualité de la proposition, la reconnaissance, et la motivation.
L’artiste doit-il afficher une certaine notoriété ?
Pas nécessairement. Nous pouvons autant avoir des compagnies aguerries que des jeunes compagnies… Quelles sont les modalités de la résidence d’artiste ?
Nous proposons aux artistes un temps qui soit dédié à leur création. Nous leur amenons un lieu : une scène par exemple, un soutien technique, parfois un logement.
Y a-t-il nécessairement un échange ? L’artiste vous doit-il une exclusivité par exemple ?
Pas nécessairement. Il y a des résidences de création pure et des résidences de transmission.
Le nom de l’artiste qui arrive cet été ?
La Compagnie Peanuts, un collectif marseillais né il y a plus de ans autour de projets socioculturels et qui se professionnalise en avec sa première création « C’est bon alors, j’irai en enfer ». Elle sera accueillie en juillet à la Licorne.