Nice-Matin (Cannes)

JOURNÉE) / NICE - BORDEAUX, SAMEDI À  HEURES « L’OGC Nice, c’est la classe »

David Bellion a été très touché par l’invitation du Gym, qui lui remettra le Trophée de l’Ancien Aiglon samedi. Parmi ses souvenirs, la Coupe de la Ligue 2006 garde une place à part

- WILLIAM HUMBERSET

C’était un joueur à la mentalité atypique. David Bellion jouait au foot « pour être heureux » et surtout pas pour «faire carrière». Passer de Manchester United à l’OGC Nice (janvier 2006-mai 2007) était un bonheur pour l’ancien attaquant de 36 ans, comme revenir sur la Côte d’Azur pour six mois en janvier 2011... prêté par Bordeaux. Jeune retraité du foot à 30 ans, Bellion se régale dans un rôle de directeur créatif auprès du Red Star. «On organise des ateliers d’art, de mode, de musique pour les jeunes licenciés du Red Star, tout en développan­t l’image du club et sa communicat­ion.» Samedi, il découvrira l’Allianz Riviera, où il rencontrer­a les supporters au Café des Aiglons (18 h 30).

David, revenir à Nice ravivera des souvenirs particulie­rs ?

Quel plaisir ! Nice, c’est mon premier club pro en France. J’ai beaucoup de souvenirs. J’étais très ému de recevoir l’invitation, je remercie le club de cette belle initiative. L’OGC Nice, c’est la classe! Il y a toujours des sourires quand je revois des personnes du staff ou du club comme Virginie (Rossetti, de Coupe de la Ligue remportée à Monaco () sur un but d’Ederson a rendu fier le coach Antonetti. Il avait compris qu’on avait une équipe solide (Il cite le onze et les remplaçant­s) . On avait une équipe d’hommes pour éliminer ce Monaco-là. Même si on perd en finale, c’est un souvenir qui reste.

Le coéquipier niçois le plus fort ?

Hugo (Lloris) n’était pas titulaire quand je suis arrivé. Après le premier entraîneme­nt, je lui ai dit : « Toi, tu finiras en équipe de France.» Demandez-lui ! Il était déjà timide mais réalisait des arrêts incroyable­s pour son âge à l’entraîneme­nt.

Le plus fou ?

On était tous des malades (rires). Mais le capitaine, c’était Sammy Traoré. Il donnait le ton dans le club, j’ai rarement vu un joueur avec autant de charisme et d’influence. Souley Diawara était comme ça aussi à Bordeaux.

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Lloris réalisait déjà des arrêts incroyable­s”

Le joueur le plus doué croisé dans votre carrière ?

Le plus doué naturellem­ent, c’est Juan Sebastian Veron. Je saignais du nez quand je le voyais jouer, c’était trop intense pour moi (rires). Les diagonales de  mètres en reprise de volée, les petits ponts faciles avec un chewing-gum dans la bouche et des Asics aux pieds... Il y avait trop de style, trop de flow. C’était trop !

Votre regard sur les équipes actuelles de Nice et Bordeaux ?

C’est compliqué, je n’ai pas la télé chez moi. J’arrive juste à regarder Jour de Foot pour voir les buts, les roulettes, les crochets (rires) .Ce sont deux clubs aux ADN différents. Je suis fier de voir Nice avoir autant évolué. Le stade, les entraîneur­s, le beau jeu en repartant de derrière, les jeunes... Je serai fier de montrer à mon fils où j’ai joué, samedi.

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