Baignade en eaux... troubles
En rappelant l’arrêté d’interdiction de baignade qu’a connu la plage de la Gravette durant plusieurs jours l’été dernier, l’élu frontiste trace un point d’interrogation : « Aucune étude n’avait réussi à mettre en évidence la provenance des colibacilles. » Et questionne : «Avez-vous peur de pointer du doigt les vrais responsables, probablement les grosses unités qui mouillent au large et qui ne subissent aucun contrôle pour leurs évacuations de déchets
toxiques ? » Le premier magistrat met à plat
les choses : «Je rappelle que la norme a changé à ce moment-là, beaucoup de plages des Alpes-Maritimes qui étaient en dessous de la moyenne se sont trouvées audessus du nouveau taux. Contrairement à ce que vous dites, les services ont fait une enquête sur l’ensemble des réseaux. Il ressort que les colibacilles ne viennent pas du port, désolé, mais viennent directement de la vieille-ville. Il y a eu cinquante contrôles sur des infractions qui ont été corrigées.»
Balaie l’hypothèse
Quant à une pollution pouvant provenir de bateaux, le maire balaie d’un revers de la main cette hypothèse : «Si ces colibacilles provenaient des grandes unités qui crachent leur venin, il n’y aurait pas une seule plage qui aurait été touchée! L’impact aurait été plus large sur l’ensemble des communes. »