Blanche et Giovanni égéries du e
Retenez bien leurs prénoms : Blanche et Giovanni. Et scrutez surtout très attentivement leurs jolis minois, ainsi que leurs plastiques avantageuses. Car ils ne devraient pas tarder faire parler d’eux. Et, en véritables «covergirl&boy », figurer en bonne place dans les plus prestigieuses revues de mode. D’ailleurs, le maire de Cannes les a invités à monter les marches dès ce soir. Hier après-midi, face à 16 autres candidats visiblement assez stressés (8 filles et 8 garçons), ce jeune et joli couple (respectivement numéro 10 et 11 sur le ballon blanc à leur main) a été élu Miss et Mister Festival. Un couronnement amplement mérité au regard de leur aisance, de leur fraîcheur et de leur naturel à chacun de leur passage sur le red carpet dessiné en «Y» autour du public massé à l’angle de la rue Hoche et Foch.
Un concours de remis au goût du jour
Un concours de beauté volontairement à l’image de celui 1946, lorsque la première Miss Festival avait eu l’insigne honneur d’être désignée par des personnalités telles qu’Édith Piaf, Michèle Morgan ou Jean Cocteau. Excusez du peu ! L’élection d’hier ne manquait pas de glamour non plus. Le jury était composé de spécialistes à la pointe de la mode, d’influenceuses, de l’adjoint au maire délégué à l’événementiel Frank Chikli mais il était surtout présidé par une grande dame : la fondatrice de la maison de couture Torrente. Y figurait aussi très logiquement Olivier Liottard, le directeur de l’agence de mannequins Enjoy, puisque ce rendez-vous marquait la finale du casting « new face ». Une grande fête de la mode co-organisée avec Les Galeries Lafayette de Cannes, qui avaient choisi ce moment pour inaugurer leur tout nouveau concept store (1), avec un nouvel agencement et un showroom maroquinerie digital ! L’occasion, enfin, pour David Lisnard, de rappeler après avoir félicité
les jeunes mannequins pour « leur élégance, leur sourire et leur
état d’esprit positif », une vive inquiétude. Concernant le commerce intra muros « en grand danger » . Face à l’émergence de nouveaux projets de « centres commerciaux gigantesques dans le département ».
La soirée s’est poursuivie avec un spectacle, rétrospective à travers la mode et le cinéma de l’histoire des Dames de France (l’ancien nom
des Galeries) depuis les années 20, avec orchestre et vêtements d’époque.