À travers les continents À Kaboul, colère après l’attentat contre le restaurant français
Ahmed n’en revient pas d’être vivant. Pas une égratignure malgré l’attentat des talibans contre un restaurant français de Kaboul, à mètres de son échoppe. L’attaque a tué son cousin, mais à sa peine se mêle la colère : « Ça devait arriver, ce restaurant était une cible » . Du mur d’enceinte du Jardin, le dernier établissement ayant une carte à la française à Kaboul, il reste quelques briques éparpillées sur le sol boueux de la rue , au centre de la capitale afghane. Le premier des quatre sas de sécurité a volé en éclats. L’explosion de vendredi, premier attentat revendiqué par les talibans à Kaboul en , a coûté la vie à un garde du restaurant et à un enfant, tué sur le pas de la porte de l’échoppe d’Ahmed Massoud. feu entré en vigueur le décembre. Celui-ci était violé quotidiennement alors que d’hypothétiques négociations de paix doivent reprendre à la mi-janvier. La trêve avait été décrétée par le gouvernement yéménite. Cela marquait le début des premiers pourparlers directs entre les parties en conflit, qui s’étaient tenus du au décembre sous l’égide de l’ONU en Suisse. Le cessez-le-feu avait ensuite été prorogé, mais des combats, des bombardements, des tirs de missiles et des raids aériens s’étaient poursuivis dans plusieurs régions du pays. sites islamistes. Le groupe affilié à al-Qaïda a diffusé vendredi une vidéo de minutes destinée à attirer de nouvelles recrues en dénonçant les inégalités raciales aux États-Unis. Dans ce clip figurent des images de M. Trump demandant l’interdiction aux musulmans d’entrer sur le sol américain. Le milliardaire avait proposé le décembre la fermeture « temporaire » des frontières aux musulmans, « jusqu’à ce que les dirigeants de notre pays comprennent ce qui se passe » , après la mort de personnes dans un attentat mené par un couple de musulmans radicalisés à San Bernardino, en Californie. Pendant les fêtes, le dispositif de sécurité avait été renforcé dans la capitale belge.
La justice a libéré plusieurs suspects interpellés dans le cadre de l’enquête sur des menaces d’attentat lors des fêtes à Bruxelles. Deux personnes inculpées dans cette affaire demeurent incarcérées. Il s’agit de Saïd S, un Belge de ans, accusé de « menaces d’attentat, de participation aux activités d’un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou coauteur ». Le second est Mohammed K. L’homme âgé de ans, est inculpé des chefs de « menaces d’attentat et de participation aux activité d’un groupe terroriste, comme auteur ou co-auteur ». Pr i n te d a n d d i s t r i b u te d by P ressReader P r e s s R e a d e r. c o m +1 604 278 4604