Ivre, il tente de forcer un barrage à Cap-d’Ail
Nuit de la Saint-Sylvestre agitée pour les policiers et gendarmes du département. Outre la sécurisation des lieux de fête, ils étaient déployés dans tout le département pour contrôler les noceurs éméchés ayant, contre tout bon sens, décidé de prendre le volant. Le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat, avait d’ailleurs en début de soirée rendu visite à l’escadron départemental de sécurité routière. Peu avant cinq heures du matin à Cap-d’Ail, un automobiliste a tenté de forcer un barrage tenu par le peloton autoroutier de Mandelieu. Les gendarmes ont dû jeter sur la route un « Stop Stick », une herse déployable qu’il suffit de lancer sous les roues d’une voiture en mouvement. Des pointes en métal viennent alors percer la bande de roulement, sans la faire exploser.
cas d’alcoolémie
L’homme a été interpellé. En état d’ébriété, il roulait également sans permis. Il était, hier, en garde à vue à Nice. En première partie de nuit, des contrôles avaient été opérés dans chacune des brigades de gendarmerie. Ils étaient positionnés sur toute la bande littorale, autour de Monaco, Nice, VilleneuveLoubet ou Antibes notamment. « Le but était de se trouver aux abords de tous les lieux festifs », précisait hier François-Xavier Lauch, directeur de cabinet du préfet. « La circulation était relativement calme, signe que les fêtards avaient majoritairement pris leurs dispositions, ce qui est une bonne nouvelle », souligne le directeur de cabinet qui prenait part, en deuxième partie de nuit, à une opération au rond-point des Rives, à Villeneuve-Loubet. Sur ces barrages, vingt-six cas d’alcoolémie ont été enregistrés. Onze délictuels (un taux d’alcool supérieur à 0,40 mg par litre d’air expiré soit 0,8 g par litre de sang) et 15 contraventionnels. Deux automobilistes sous l’emprise de stupéfiants ont également été verbalisés. Deux autres roulaient avec un permis annulé ou non valide.