MX Magazine

Les perfs de la 250 CRF en lites

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méro un pour offrir aux Japonais un quatrième sacre consécutif. Absent de l’ouverture du championna­t sur blessure, RJ revient lors du second round d’houston (4e), gagne ensuite sept finales, mais ne peut empêcher Jeff Ward de décrocher le second et dernier titre de sa carrière. Champion MX 250 et 500, RJ signe malgré tout une saison incroyable et aborde 1988 en pleine confiance. Cette année-là, le kid d’el Cajon se montre intouchabl­e en gagnant huit finales d’affilée sur les dix épreuves que compte la saison. C’est le début d’une nouvelle ère, la plus prolifique dans l’histoire du team American Honda en SX US.

Une série de huit titres…

Comme ils l’avaient fait quelques années plus tôt pour Johnson, les reds arrachent un certain Jeff Stanton à Yamaha. Excellent en MX mais moins en vue en SX, le solide rider du Michigan profite de ce transfert pour prendre confiance en lui et totalement exploser. Très régulier en début de saison, il assiste impuissant aux cinq victoires de son teammate Johnson. Le 25 février, Stanton inverse la tendance et remporte la toute première finale de sa carrière, devant Johnson. Quelques jours plus tard, le champion en titre se blesse en outdoor et se fracture le poignet. De retour quelques Depuis le passage à la catégorie Lites et l’avènement des moteurs 4T, Honda a gagné huit titres en onze saisons. Seul Davi Millsaps portait les couleurs du team officiel Honda lors de sa couronne 2006. > Davi Millsaps (2006 East) Après deux ans passés chez Suzuki pour débuter chez les pros, Millsaps signe chez Honda en 2006 et fait triompher la 250 CR-F pour la toute première fois en remportant quatre finales. > Trey Canard (2008 East) Cette année-là, l’américain découvre le monde des pros du SX au guidon d’une 250 CRF Factory Connection. Encore amateur quelques semaines plus tôt, TC gagne 4 finales et devance Villopoto pour 6 points en fin de saison. > Justin Barcia (2011/12 East) Trois ans après Canard, Barcia refait gagner la CRF avant de confirmer son titre un an plus tard. Lors de sa carrière Lites, Bam Bam s’offre onze finales. > Eli Tomac (2012 West) 2012 est une belle saison pour le team Geico puisqu’eli Tomac domine à l’ouest. Ses quatre finales gagnées lui assurent le titre devant Dean Wilson. > Will Hahn (2013 East) Après des années d’attente, de nombreuses blessures, Will Hahn arrive enfin à ses fins. Bien que moins performant et moins rapide que Marvin Musquin, sa régularité lui permet de s’imposer pour trois points. > Justin Bogle (2014 East) Régulier et vainqueur de deux courses, Justin Bogle profite aussi des blessures de Cianciarul­o et Davalos pour s’offrir son premier sacre pro sur la côte Est, le sixième pour le team Geico Honda. > Malcolm Stewart (2016 East) Pour sa sixième année en Lites, la seconde chez Geico Honda, le cadet des Stewart remporte le titre East coast 2016 après une année maîtrisée de bout en bout marquée par deux succès à Detroit et East Rutherford.

semaines plus tard sur le championna­t 500 (3e), le « Bad Boy » ne retrouvera jamais le niveau qui lui permettait de dominer le cross US. Jeff Stanton ne va pas se faire prier pour prendre le relais. Avec quatre victoires supplé- mentaires en SX dont Daytona et la finale de Los Angeles, le bûcheron du Michigan devient le cinquième pilote Honda à s’imposer en 250 SX. Sur la période des années 1980, les hommes de Roger De Coster remportent donc six titres sur dix. Ils vont faire encore mieux lors des années 90 ! Pour débuter ce nouveau cycle, les Japonais alignent Stanton avec sa plaque de number one, accueillen­t Jean-michel Bayle champion du monde 250 un an plus tôt et Mike Kiedrowski vice-champion 125 East et champion outdoor 1989 au guidon de sa 125 CR. Ricky Johnson est toujours là, mais se blesse après quelques courses. Cette année-là, le championna­t SX compte dix-huit rounds disputés entre janvier et juin et permet à sept riders de gagner des courses. JMB s’impose cinq fois pour ses débuts, comme le rookie Damon Bradshaw. Avec quatre succès et une régularité supérieure, Stanton décroche finalement la timbale avec sept points de mieux que le Français. Les autres vainqueurs de cette saison se nomment Jeff Ward (Kaw), Larry Ward (Suz) et Jeff Matiasevic­h (Kaw). Un an plus tard, le cross US subit le tsunami JMB. En 1991, le Kid de Manosque gagne le 250 SX et les championna­ts 250 et 500 MX, performanc­e qu’aucun autre pilote n’a réussi à égaler. Troisième du championna­t SX, Stanton complète l’incroyable saison des rouges. Il récidive un an plus tard à l’issue d’une dernière finale incroyable au Coliseum de LA. Arrivé en leader après avoir gagné neuf « main events », Damon Bradshaw s’effondre et ne termine que cinquième. Vainqueur en cette soirée du 11 juillet de sa troisième course de la saison, Stanton s’offre son troisième titre en quatre ans avec une marge de quatre petits points. De son côté, JMB fait ses adieux au cross US avec une troisième place finale. L’écrasante domination des rouges se poursuit alors qu’un certain Jeremy Mcgrath, double champion 125 1991/92 à l’ouest au guidon de sa Honda Peak Pro Circuit, se prépare à prendre la place de Bayle au sein du team officiel.

Place au Mac !

Les débuts du Mac chez les gros bras ont lieu le 9 janvier à Orlando, dans l’antre du Citrus Bowl. Quatrième d’une finale gagnée par Larocco, il devance Stanton d’une place. Une semaine plus tard, Stanton monte sur le podium (3e) et Jeremy termine cin-

Mcgrath s’est offert 4 titres consécutif­s avec Honda!

quième. Son premier succès intervient lors du troisième round d’anaheim. Le rouleau compresseu­r se met alors en marche. Sur les quatorze qu’il reste à disputer, JMG en gagne neuf ! Pour la première fois dans l’histoire du supercross US, un rookie devient champion 250 pour ses débuts. Troisième du championna­t, Stanton est relégué à 80 points de son jeune coéquipier. La démonstrat­ion « Showtime » ne fait que commencer. En 1994, le Mac porte son total à 19 finales gagnées et s’impose au général devant les Kawasaki de Larocco et Kiedrowski. Un an plus tard, la promenade se poursuit pour le Californie­n. Avec dix finales de plus dans les poches, il s’offre un troisième titre consécutif en dominant Larry Ward et Jeff Emig. Mais le plus beau reste à venir pour l’officiel Honda qui manque le grand chelem d’une course en 1996. Jeremy gagne quatorze des quinze finales, lâchant juste celle de Saint Louis à Jeff Emig. Il gagne alors le championna­t avec 372 points sur 375 possibles ! En quatre ans, le King offre la bagatelle de 43 finales au team Honda, avant de les quitter quelques mois plus tard. Pas vraiment à l’aise avec la nouvelle CR à cadre alu qu’il juge trop rigide, en froid avec les Japonais, il file chez Suzuki retrouver un certain Roger De Coster passé chez les jaunes. La fin d’une époque et le début d’une longue période de disette qui va durer cinq ans. Entre 1997 et 2001, malgré la présence de pilotes talentueux

sey. Blessé juste avant Daytona et seulement de retour à New Orleans, DV12 assiste impuissant au sacre du nouveau nain rouge. Le team Honda retrouve la lumière et enfonce le clou en 2003. Face au rookie Chad Reed, Carmi s’offre sept finales et un troi- sième titre consécutif en 250 SX. Un titre important puisque depuis, le constructe­ur n’a plus jamais réussi à s’imposer dans ce championna­t. Blessé en 2004 au genou alors qu’il devait rouler avec la 450 CRF, Carmichael manque la saison SX et revient en outdoor en s’offrant le grand chelem juste avant de signer chez Suzuki. Désormais orphelins du plus grand pilote US de tous les temps, les reds ne savent pas encore qu’ils s’apprêtent à vivre une longue traversée du désert !

Treize ans sans titre…

Alors que la saison 2017 vient de débuter, le team American Honda reste sur une période de treize ans sans titre Supercross. Si Larocco et Windham ont fait briller la 450 CRF aux couleurs Factory Connection, si des riders comme Fonseca, Preston, Millsaps, Short, Tedesco, Brayton, Canard, Barcia et Seely sont tous passés par la case Honda HRC, aucun d’entre eux n’a réussi a remporté le championna­t. Aujourd’hui, et aussi incroyable que cela puisse paraître, Honda reste le seul constructe­ur japonais à n’avoir jamais fait triompher sa 450 4T. Et pour remédier à ce problème, comme il l’avait fait avec Carmichael, le HRC a décidé de passer à la caisse en offrant un pont d’or à Ken Roczen. Vicechampi­on l’an dernier, l’allemand n’avait qu’un seul objectif, être sur la plus haute marche du podium final le 6 mai prochain à Las Vegas… Avec sa blessure, tout est remis en cause et les red devront sans doute attendre pour ouvrir une nouvelle ère !

Roczen blessé, les reds devront encore attendre!

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