Vous nous avez écrit
Bravo Marvin!
Salut à tous, l’été est déjà terminé, l’heure des premiers bilans est donc arrivée. Pour ma part, j’ai envie de revenir sur celui de Marvin Musquin pour ses débuts en 450 SX/ MX. Septième du supercross, troisième de l’outdoor, je tenais à saluer ses performances remarquables. J’aimerais vous demander un petit service à travers ce mail. Pourriez-vous faire un point précis sur les podiums réussis par le pilote KTM Red Bull et comparer son bilan avec les meilleurs rookies des saisons précédentes. Merci d’avance et longue vie à MX Mag, bien évidemment!
Salut Fred, bonne initiative que ce mail. Tu as raison, notre rider français s’est offert une première saison 450 plus qu’intéressante. En SX tout d’abord où il arrivait quand même avec un statut de champion Lites East coast 2015. Après des débuts prudents, également marqués par une préparation lors de laquelle il a dû gérer un retour d’opération, Musquin est monté en puissance. Il ne lui a fallu que quatre courses avant de monter sur son premier podium à Oakland. Ensuite, il s’en est offert quatre supplémentaires et consécutifs entre Atlanta et Detroit. Une blessure est venue contrarier sa fin de saison. Sans elle, Marvin aurait probablement terminé cinquième du championnat. En SX, cette première saison est donc plus que satisfaisante ! En 2015, le rookie Jason Anderson avait également pris la septième place finale du championnat. Pour avoir d’autres éléments de comparaison, Ken Roczen était monté sur le podium final (3e) pour son baptême du feu en 2014 alors que Barcia avait pris la quatrième place en 2013. En outdoor, Marvin a connu à peu près la même trajectoire. Un début de championnat prudent pour s’installer dans sa nouvelle catégorie puis une montée en pression plutôt rapide. À partir de son premier podium (2/4) enregistré à Mount Morris, le Français n’a cessé de briller. Second à Millville (3/2) et Unadilla (3/2), troisième à Washougal (3/3) et Budds Creek (2/4), l’officiel KTM Red Bull termine fort logiquement sur le podium final derrière Roczen et Tomac, mais devant Barcia. Après la blessure de Dungey, il s’est retrouvé seul à défendre les couleurs autrichiennes et a parfaitement repris le flambeau. Après une telle première année, tous les espoirs sont permis pour lui en 2017, saison lors de laquelle il cherchera à accrocher ses premiers succès dans la catégorie reine.
Quel MX2 en 2017?
Bonjour à toute l’équipe, bonne rentrée à vous. Je suis depuis le début de saison le championnat du monde MX2, notamment lors des retransmissions sur l’équipe 21. J’ai cru comprendre que l’an prochain, plusieurs pilotes de pointe ne seront plus là pour une question de limite d’âge. J’aimerais savoir qui sont les riders concernés et quelle sera la physionomie du futur championnat. Merci d’avance pour vos éclairages et votre réponse.
Bonjour Pierrick, merci pour ton mail. Oui, la rentrée s’est bien passée et toute l’équipe D’MX est motivée pour terminer cette saison 2016 en beauté. Par rapport à ta question, c’est vrai, les pilotes de plus de 23 ans n’ont pas le droit de s’aligner en MX2. Ce qui va conduire plusieurs riders à quitter la catégorie. C’est le cas de Max Anstie et Tonkov notamment. Pour Herlings, c’est une autre règle qui entre en vigueur et qui empêche de défendre plus de deux fois un titre mondial MX2. À ces garçons, il faut également ajouter Dylan Ferrandis qui s’envole lui vers les USA chez Yamaha Star Racing l’an prochain. Du coup, le futur Mondial MX2 fera la part belle aux jeunes, mais comptera aussi dans ses rangs Seewer et Paturel, actuels second et troisième du provisoire, mais également Pauls Jonass. En 2017, de jeunes talents devraient donc en profiter pour exploser. On pense à Alvin Östlund, Conrad Mewse, Jorge Prado, Davy Pootjes, Brian Hsu, mais également Kjer Olsen et Bas Vaessen brillants cette saison en EMX2, ainsi que lors de leurs piges de fin d’année en Mondial.
La sensation Forkner!
Salut, je me permets de vous envoyer ce petit mail pour vous parler d’un garçon que j’ai découvert cette saison en suivant les courses MX Lites à la TV: Austin Forkner. Ce garçon m’a tout simplement bluffé. Faire ce qu’il a réussi, terminer quatrième du championnat outdoor pour son année de rookie, claquer des podiums de manches, terminer par une victoire, c’est incroyable. Peut-on en savoir un peu plus sur le phénomène? Merci d’avance pour votre réponse.
Mitch Payton, le boss du team Kawasaki Pro Circuit, peut effectivement se frotter les mains avec la nouvelle pépite dont il dispose. Ce gamin qui débarque sans le moindre complexe est effectivement assez incroyable, même s’il n’est pas le premier venu évidemment avec une carrière amateur déjà riche de plusieurs titres. Mais il faut bien avouer qu’il a fait très fort avec un premier podium de manche dès le second round de Glen Helen (3/5) pour une 4e place overall. À Southwick (3e), il s’est offert son premier podium au général (5/2) derrière le duo Webb/martin. À Washougal, il s’est offert sa première manche pro avant de remporter la finale du championnat du côté d’ironman (1/3). Oui, le garçon né le 2 septembre 1998 à Richards dans le Missouri n’a sans doute pas fini de nous étonner. Dans quelques mois, il sera au départ de son premier championnat SX Lites, au guidon bien évidemment de sa 250 SX-F PC Monster. Un passé récent nous a cependant appris à ne pas nous enflammer, une carrière est semée d’embûches. Et pour briller sur la durée et s’imposer comme l’un des meilleurs, il faut savoir aussi passer à travers les gouttes. Parlez-en à Adam Cianciarulo, le teammate de Forkner chez Kawa. Mon cher Albin, si tu veux en savoir encore plus sur Austin, nous te conseillons vivement l’achat du dernier MX Magazine HS Kids encore en kiosque, un large portrait est consacré au jeune Forkner.
Trois courriers reçus sur la boîte mail D’MX Magazine ont retenu notre attention ce mois-ci. Fred, Pierrick et Albin ont décidé d’aborder les thèmes suivants : la 1re saison US en 450 de Musquin, la physionomie du MX2 en 2017 et les perfs du jeune rookie Forkner en outdoor Lites.
Il y a trente ans, les Nations de Maggiora scellaient la domination totale cross US et, s’était- on dit à l’époque,