Tesi H2 : beaucoup d’euros pour peu d’heureux
Bimota annonce la commercialisation de l’engin à un tarif très élevé et en série limitée.
On savait qu’elle serait chère (Bimota a dans ce domaine une réputation à honorer), on se doutait qu’elle serait plus légère. Alors que le modèle de série est lancé cet automne, voici quelques chiffres confirmant nos intuitions à propos de la Bimota Tesi H2 : 231, 207, 64 000. Le premier concerne la puissance de l’engin, qui ne varie pas par rapport à celle de la cousine badgée Kawasaki. Le second fait lui écho au poids de la bête.
Mais attention, à sec. Ce qui est certes plus léger que celui de la Kawa (donnée pour 238 kg tous pleins faits) mais pas démesurément non plus. Non, la démesure, c’est au tarif que Bimota la réserve puisque le 64 000 renvoie au nombre d’euros qu’il faut débourser pour s’offrir l’engin. Un surcoût considérable par rapport à la H2 made in Akashi (vendue, elle, autour de 30 000 euros), que Bimota justifie par l’emploi de matériaux nobles (carénage carbone mais bon... la Kawa H2 carbone se prévaut du même avantage pour 30 000 euros de moins) et de technologies maison (notamment le train avant non conventionnel constitué d’un bras oscillant avant). Un dernier chiffre, cela dit, contribue à expliquer ce tarif plus que coquet : 250, soit le nombre d’exemplaires qui seront fabriqués. De quoi faire de ce premier modèle de la renaissance Bimota un collector quasi immédiat dont la cote est promise à monter bien au-delà des 64 000 € actuellement demandés.