Les potes de « Babeth »
EX JOUEUSE, ELISABETH QUEVÉDO S’EST RECONVERTIE COMME COACH. DEPUIS 2022, ELLE FAIT PARTIE DE L’ENCADREMENT DU TOULOUSE AC.
Au sein de toute entreprise sportive, il y a des hommes et des femmes qui préfèrent l’ombre à la lumière. Élisabeth Quevédo en fait partie. Elle n’a pas la popularité de Gaëlle Hermet, Marjorie Mayans ou Nathalie Amiel, mais son implication au sein de la maison d’ovalie, mérite une légitime reconnaissance. Ancienne deuxième ligne, elle a porté avec succès les maillots de Saint-Orens et Fonsorbes, clubs avec lesquels elle a disputé en 1997 et 2007 les finales d’Élite 1 et Élite 2. En 2013, à 43 ans, l’employée d’une grande enseigne de la distribution a fait valoir ses droits à la retraite sportive et s’est reconvertie dans l’encadrement. Elle a ainsi conseillé l’équipe réserve de Fonsorbes et les cadettes du Stade toulousain. Après cette double expérience féminine, elle a rejoint la formation masculine d’Aussonne en Troisième Série. Deux ans après, en 2016, en elle mène à la finale régionale de Deuxième Série la Réserve de Seilh. Une passion qui est ensuite stoppée par la pandémie.
Au coeur du printemps 2022, un coup de fil d’une ancienne coéquipière la remet dans le circuit. « Valérie Mirepoix, une coéquipière de Saint-Orens et Fonsorbes m’a proposé de rejoindre le Tac, club présidé par son père. Il voulait un entraîneur spécialisé dans le jeu d’avants, je n’ai pas hésité. »
« DES JOUEURS RÉCEPTIFS ET FORMIDABLES »
La saison écoulée, l’équipe fanion s’est hissée en quart de finale du Challenge éliminé par Jurançon, le futur champion. Cette saison, avec un encadrement élargi par les arrivées de Philippe Gleyze et Hervé Héril pour les avants, les Tacistes se retrouvent dans le trio de tête de la poule 8. « Cette année, on s’éclate. L’arrivée de joueurs expérimentés du
Toulouse EC a amené une valeur ajoutée. J’ai la chance d’évoluer avec des joueurs réceptifs, formi- dables qui s’impliquent dans la vie du club. Je tiens à souligner que mes joueurs me font une totale confiance. Personne ne vient con- tester mes plans d’entraînement. Au sein des équipes de la poule, ça se passe relativement bien. »
Au sein de ce club presque oc- togénaire, « Babeth » a trouvé sa place. Et pour donner un peu plus de relief à sa carte de visite, elle aimerait mener ses protégés à un titre. Une reconnaissance qu’elle n’a jamais eue en tant que joueuse.