Toulouse - Racing au Stadium en huitième

IL EST QUASIMENT ACTÉ QUE LE STADE TOULOUSAIN RECEVRA SON HUITIÈME DE FINALE DANS LE PLUS GRAND STADE DE LA VILLE ROSE. AVANT DE RETROUVER ERNESTWALLON S’IL EST EN QUART.

Dimanche, Toulouse a conclu contre Bath une phase de poule parfaite (vingt points) et s’est offert le droit de recevoir chaque match jusqu’à une éventuelle finale au Tottenham Hotspur Stadium (Londres). Les dirigeants ont déjà choisi de délocaliser le huitième contre le Racing 92 (6 ou 7 avril), en accord avec les collectivités et le Toulouse Football Club. Même si le dossier doit être finalisé, ce sera au Stadium, plus grande enceinte de la ville (plus de 33 000 places). Une rencontre du TFC contre Strasbourg est pourtant prévue le même week-end mais ne poserait pas de problème. L’an passé, le huitième de finale des hommes d’Ugo Mola avait aussi eu lieu au Stadium, contre les Bulls. En cas de succès, toujours comme lors de la dernière édition (ils avaient affronté les Sharks), le quart (contre Exeter ou Bath) se disputerait dans leur antre habituel, à savoir à Ernest-Wallon. La raison ? Le très court délai entre les deux matchs, le quart étant programmé une semaine plus tard, ce qui représente trop de contraintes en termes d’organisation générale.

QUID D’UNE ÉVENTUELLE DEMI-FINALE À « DOMICILE » ?

Comment cela se passerait-il pour une éventuelle demi-finale ? L’affaire se corse. L’EPCR - organisatrice de la Champions Cup reprend la main et, selon son règlement, les clubs les mieux classés lors de la phase de poule ont l’avantage du lieu d’accueil, lequel sera « sur le territoire ». En clair, si le Stade toulousain gagnait en quart, il jouerait en France en demie, dans un stade proposé par l’EPCR en accord avec la LNR, qui doit valider l’enceinte (la liste n’a pas encore été donnée). La solution idoine pour les troupes du président Didier Lacroix serait de se produire encore au Stadium. Mais remplit-il le cahier des charges de l’EPCR ? Rien n’est moins sûr, notamment sur la capacité d’accueil, mais les dirigeants toulousains y travaillent en coulisses, au moins pour obtenir une dérogation, d’autant que la même enceinte a accueilli des matchs de Coupe du monde. L’an passé, si le Leinster avait perdu en quart, c’est à Bordeaux que Toulouse aurait « reçu » sa demie. Sauf que, cette fois, Toulouse a des chances d’affronter… l’Union Bordeaux-Bègles. L’option est donc difficilement envisageable