Midi Olympique

Un derby pour décoller

- Par Sébastien FIATTE À Dijon, dimanche 15 heures. Arbitre :

Noël animé

En marge de la réception de Nîmes, Les Seynois ont décidé de mettre les petits plats dans les grands pour préparer, voire fêter Noël avant l’heure. Tout le week-end, au stade VictorMarq­uet, des animations sont proposées : l’arbre de Noël de l’école de rugby, une foire aux jouets au profit du Secours Populaire, un marché des créateurs seynois, et des stands de dégustatio­n.

L’infirmerie se vide

Privé de ses titulaires en deuxième ligne, le capitaine Olivier Régnier (ten- don d’Achille), et le Géorgien

Vakhtang Maisuradze (côtes), Grauhlet espère revoir le second assez vite sur les terrains. Le centre Pierre Portes (cheville), l’ailier Calvin Gomes (genou), le pilier Thomas Vidal

(épaule) sont rétablis et postulent pour le voyage en Ardèche. L’ailier ou arrière Daniel Sancery et le pilier Alex Dos Santos (ischios) sont en phase de reprise et pourrait attendre 2023.

Dijonnais et Mâconnais se retrouvent en Côte-d’Or pour terminer une phase aller, en-deçà de leurs ambitions. Si les premiers, en pleine reconstruc­tion après leur relégation de Nationale montent petit à petit en puissance, à l’image d’un parcours sans accroc (quatre matchs, quatre victoires à domicile) ni performanc­e phénoménal­e (une victoire à l’extérieur, à Vienne), les seconds sont encore à la recherche de la meilleure carburatio­n. Après un début de saison ratée et une première victoire à domicile le 13 novembre, à la quatrième tentative, ils commencent à se trouver. Avec neuf points pris sur les trois derniers matchs, ils sont sur la pente ascendante. « Nous avons reçu à deux reprises, tempère le manager, Julien Véniat. Mais la dynamique est bonne. Le point de bonus défensif pris à Aubenas est peut-être la performanc­e la plus encouragea­nte, contre une équipe qui a confirmé le week-end suivant en s’imposant à Nîmes. »

QUELLE STRATÉGIE POUR MÂCON ?

De son côté, les Dijonnais sortent d’une belle performanc­e offensive à l’extérieur, à Rumilly avec une… défaite à la clef (34-36). Aux quatre essais de trois-quarts, les Alpins ont répondu par quatre essais sur groupé pénétrants, et un autre en puissance, derrière une mêlée. Mâcon n’envisage pas forcément d’appuyer spécifique- ment sur ce secteur. « Ils ont travaillé dessus de- puis deux semaines, souffle l’ancien talonneur. Et il faut surtout souligner l’excellente perfor- mance des avants de Rumilly ce jour-là. De mon côté, je pense surtout aux trente-quatre points inscrits à l’extérieur… »

Poussive à domicile (31 points inscrits contre Graulhet, puis 17, 15 et 18 marqués contre Beaune, Bédarrides-Châteauneu­f-du-Pape et Vienne), l’attaque dijonnaise peine à exploiter tout son potentiel. La réception de Mâcon, avant celle de Nîmes le 18 décembre, semble être une bonne occasion de décoller. « Notre adversaire n’a pas un parcours simple pour le moment mais ils ont un groupe avec des joueurs de qualité, qui peuvent faire la différence, prévient le manager dijonnais Thomas Kohler. Il faudra faire en sorte qu’il ne se réveille pas contre nous. Il s’appuie sur une défense agressive, dure sur l’homme, qui monte fort. Nous devrons nous attacher à jouer dans les bonnes zones. »

C’est une condition nécessaire, mais pas suffi- sante, pour le Stade dijonnais de se donner les moyens de passer les fêtes au chaud.

Ma décision est prise depuis quelque temps. Je n’avais pas fixé la date. J’attendais simplement la tenue de l’assemblée générale, mais aussi l’avancée des travaux et les prêts contractés pour réaliser le nouveau lieu d’accueil des partenaire­s. C’est fait. Je passerai donc la main le 20 décembre. Ça tombe un peu tard. Mais nous sommes obligés d’attendre l’assemblée générale et la sortie des comptes pour acter le changement. Je pense que le club est sur de bons rails. Hormis notre dernière défaite à Graulhet, le reste va très bien. Je veux simplement ne plus avoir les soucis d’un président. Je suis au club quasiment tous les jours…

Un ou des successeur­s sont-ils pressentis ?

D’anciens joueurs du club, autour des 35 ans, arrivent. Ils sont intéressés par le fait de venir aider le directeur général, Yan Arnaud. Il y aura sans doute une coprésiden­ce, avec le directeur général, qui sortira de son poste. Ce sera bien mieux. Yan Arnaud connaît tout du club aujourd’hui. Il pourrait prendre en principe d’autres responsabi­lités. Il y aura un vote. Mais les statuts ont été changés

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