Midi Olympique

PARIS EN FÊTE

FACE AU LEADER ROCHELAIS SURCLASSÉ, LES PARISIENS DE SEKOU MACALOU ONT CONFIRMÉ LEUR REGAIN DE FORME. ILS EMPOCHENT LE BONUS OFFENSIF.

- Par Pablo ORDAS

Lundi dernier, au surlendema­in de la défaite de l’Aviron bayonnais face à l’UBB, alors que nous évoquions avec Yannick Bru la réception à venir du MHR, celui-ci nous rappelait : « Nos deux prochaines rencontres sont très importante­s pour basculer vers un futur positif pour notre groupe. Sur ces deux réceptions, nous allons vraiment préparer notre avenir. Nous sommes face à nos responsabi­lités. » Passé ce succès des Ciel et Blanc face à Montpellie­r, on peut constater que l’Aviron a pris ces fameuses « responsabi­lités » et a su bien gérer le contexte pourtant hostile du huis clos, pour s’adjuger une victoire importante dans la course pour le maintien. « Nous savons que les équipes qui reçoivent n’ont pas forcément l’avantage avec cette période qu’on traverse. Nous appréhendi­ons ce match contre Montpellie­r mais je pense qu’on l’avait préparé de la meilleure des manières. Nous avons fait 50 % du travail », savourait Bru dans les travées de Dauger. Petit à petit, Bayonne grappille des points et prend ses distances avec le bas du classement.

BRU : « UN PETIT PLUS D’EXPÉRIENCE »

Grâce à ce succès, l’Aviron compte six points d’avance sur Brive (treizième) et quatorze sur Agen (dernier). Tous ses concurrent­s ont perdu du chemin ce week-end, pendant que Bayonne en gagnait. Il est bien évidemment trop tôt pour dire que les Basques sont sauvés. Une décompress­ion est vite arrivée dans un championna­t indécis qui vit aux aléas de la pandémie. Néanmoins, un second succès consécutif, samedi contre Toulon, mettrait l’Aviron dans de très bonnes dispositio­ns pour la suite. « Il nous reste 50 % du travail pour être aspiré par un futur plus sympathiqu­e, moins stressant. Mais ce n’est pas une mince affaire puisque Toulon a fait un très gros match à Agen », continuait Bru.

Face au RCT, pour cette rencontre en retard comptant pour la 7e journée, les Bayonnais pourront compter sur quelques certitudes acquises ces dernières semaines. Bru toujours : « Notre groupe a un petit peu plus d’expérience maintenant et nous avons un collectif qui tient la route. Je sais que quand on a cette force collective, nous restons une équipe difficile à manoeuvrer. On ne peut peut-être pas reproduire ça tous les matchs, tous les week-ends, à la maison et à l’extérieur, mais quand on a toutes les forces vives et que nous sommes reliés sur le même courant, ça fait plaisir de passer un moment comme ça. »

En faisant tomber Montpellie­r, Bayonne a validé son premier ticket. Maintenant, les Basques devront confirmer contre l’ogre varois. La seule option envisageab­le, pour éviter une déconvenue. « Depuis le début de la saison, quand on fait un bon match puis, on passe à côté sur le suivant, prévenait Arnaud Duputs samedi soir. Gagner, c’est rassurant. Il faut jouer tous les matchs comme ce soir. Ce genre de rencontre va nous mettre en confiance, pour que toute l’équipe soit sûre de ce qu’on sait faire, pour ne plus prendre des roustes comme à Lyon et Bordeaux. » Et ne pas laisser passer des occasions en or dans la lutte pour le maintien.

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Photo Pablo Ordas Grâce à la force de son collectif, l’Aviron bayonnais respire un petit peu plus.

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