« Être ambitieux est dans nos gènes »
L’HOMME FORT DE L’USM REVIENT SUR LA SAISON EN COURS, LES ESPOIRS QU’ELLE SUSCITE ET LES AMBITIONS DU CLUB LOT ET GARONNAIS.
Votre club est 6e de sa poule, et toujours en course pour rejoindre la phase finale, en Du-Manoir. Êtesvous satisfait ?
Oui, globalement, la saison est pour le moment bien réussie. Il faut encore valider tout ça en allant chercher la qualification sur les quelques journées restantes. Dimanche, nous irons à Albi… On ne se fait pas trop d’illusions… Mais bon, on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour être compétitifs !
Maintenant que la saison régulière touche à son terme, voyez-vous des choses que vous auriez pu améliorer ?
Oui, bien sûr. À commencer par notre comportement à l’extérieur. Nous n’avons pas pris assez de points loin de Marmande en perdant des matchs ou des bonus de très peu, sur des coups de dés. Maintenant se profile une fin de saison tendue, avec des matchs difficiles que nous devrons affronter avec une équipe un peu diminuée, du fait des blessés et des suspendus. On fera au mieux.
Au vu de la poule relevée, et du fait que votre équipe ait été promue en Fédérale 1 en début de saison, vous contenteriez-vous d’échouer dans votre entreprise de qualification et de finir dans le ventre mou, à une anonyme septième place ?
Non, je le vivrais comme un relatif échec. Maintenant que le maintien est acquis mathématiquement, je vise la qualification pour le Du-Manoir. Je suis ambitieux, être ambitieux est dans nos gènes.
Vous avez annoncé à vos joueurs qu’il y allait avoir du changement la saison prochaine…
Oui. Julien Bouic a été informé qu’il ne serait pas conservé à l’issue de cet exercice. C’est une décision collégiale prise avec mon comité directeur. Julien a fait de l’excellent travail durant les trois saisons où nous avons été liés. C’est en partie grâce à lui si le club évolue aujourd’hui en Fédérale 1. La décision de ne pas le conserver fut très difficile à prendre mais nous étions arrivés en fin de cycle, d’autant plus que son collègue Xavier Pourcheresse avait annoncé depuis un petit moment qu’il ne continuerait pas quoi qu’il arrive. Le choix de partir sur un autre staff complet s’est alors imposé.
Et vous avez choisi de miser sur l’expérience, en choisissant Jalil Narjissi et « Titou » Tarozzi…
Exactement. On a défini les objectifs que l’on voulait atteindre pour les saisons prochaines et le profil de ce duo nous a semblé correspondre à nos attentes. On sait qu’on peut se tromper, mais on croit en ces garçons-là.
Quels moyens auront-ils pour travailler ?
On va essayer de garnir un peu plus notre portefeuille. On
aimerait trouver quelques fonds supplémentaires, pour augmenter notre budget autour d’1,2 million d’euros. On aimerait recruter quelques joueurs pour offrir à Jalil et « Titou » un effectif solide. On s’attend à une intersaison tendue mais passionnante.
Quels seront vos objectifs ?
Restons modestes. Disons que nous aimerions commencer par nous qualifier la saison prochaine, mais dans les quatre premiers cette fois, afin de jouer le Jean-Prat.
Avez-vous un projet sur le plus long terme ?
On aimerait créer un projet régional et pyramidal pour nos jeunes, où chaque club du coin présenterait une équipe de gamins évoluant à un niveau différent. Pour arriver à cela, il faudrait que l’on se mette tous autour d’une table pour parvenir à un accord. On n’en est pas là.