MIS AU DÉFI
La défaite subie à domicile la semaine dernière contre Bergerac a posé les bases d’un défi immense à relever pour les Langonnais. Ils n’ont remporté que quatre succès depuis le départ de la saison après dix-huit rencontres disputées. Compte tenu de leurs dix points de retard sur la zone du maintien, ils devront en glaner trois lors de leurs quatre dernières sorties pour espérer se maintenir. Et puisqu’ils iront jouer à Rouen lors de la reprise le 24 mars, ce qui n’augure rien de bon, leur avenir en Fédérale 1 dépendra du « 100 % » à réaliser contre Suresnes et Trélissac à domicile, qui pourrait les conduire à disputer une finale du maintien au Bassin d’Arcachon lors de la dernière journée.
Les Langonnais ne jouent pas ici leur vie à pile ou face. Une réunion organisée la semaine dernière avec leurs partenaires ont rassuré les dirigeants sur la solidité de leurs soutiens. Langon en Fédérale 2 vivra toujours, et vivra bien. Et à bien y réfléchir, « être les rois chez les valets plutôt que les valets chez les rois », comme le synthétise le vice-président Sylvain Goujard, cela peut se concevoir. « Mais il est bien évident que nous allons nous battre jusqu’au bout pour rester là où nous nous maintenons depuis plus d’une décennie », ditil aussi. Langon peut-il le faire ?
LE MÊME GROUPE
Si le scénario des trois succès est réalisable, la mauvaise pente sur laquelle sont engagés les Girondins questionne sur leur capacité à rebondir vigoureusement. Leur deuxième partie de saison était si bien partie - trois sucés consécutifs au départ de la phase retour - que leurs deux deniers revers subis consécutivement à domicile contre Rennes et Bergerac interrogent. « Il y a toujours du mieux par rapport au début de saison. Offensivement, nous nous sommes améliorés. Mais nous ne parvenons pas à tenir notre maîtrise sur l’ensemble des matchs », regrette Sylvain Goujard. Aucun blessé n’a été déploré contre Bergerac. Aucun retour ne sera constaté pour Suresnes. C’est donc le même groupe de joueurs qui défendra dimanche à Comberlin, sa capacité à l’amélioration de lui-même, et son sens de la survie, de pouvoir se positionner pendant 80 minutes sur la question de son avenir sans jamais faiblir. « Nous savons où nous mettons les pieds, prévient le manager de Suresnes Vincent Carbou. On ne s’attend pas à des grandes envolées. L’important pour nous sera de ne pas tomber dans l’aspect psychologique de cette partie. Nous devrons mettre dans l’ordre les bons ingrédients. » Déjà deux fois vainqueurs à l’extérieur, à SaintMédard-en-Jalles et à Trélissac, les Franciliens peuvent définitivement se sauver sur ce seul match.