DÉBLOQUER LE COMPTEUR
DEPUIS LE 29 DÉCEMBRE À PARIS, LE FCG N’A PLUS DÉCROCHÉ LE MOINDRE POINT. SOUS LA MENACE D’AGEN AU CLASSEMENT, LES ISÉROIS DOIVENT SE RELANCER.
L’année 2019 a mal débuté pour le FCG. En quatre matchs, Top 14 et Challenge Cup confondus, il s’est incliné quatre fois. Le dernier succès des Grenoblois remonte au 22 décembre face à Montpellier (17-16). Quant à leur dernier point marqué au classement, il date d’une semaine plus tard, à Paris, face au Stade français avec un point de bonus défensif. Cela commence à faire long. Dans cette période de disette comptable, c’est surtout la défaite à zéro point contre Castres à domicile (6-16), le 5 janvier, qui a marqué un vrai coup d’arrêt. « Nous nous sommes peu manqués chez nous, hormis contre Pau (en début de saison, N.D.L.R.) et Castres, analyse Stéphane Glas. Sur ces deux matchs, nous n’avons pas été à la hauteur et avons été punis. Nous savons que nous n’avons pas de marge. »
KUBRIASHVILI : « C’EST IMPÉRATIF DE GAGNER »
Dimanche (12 h 30), c’est le Stade rochelais, troisième, qui se présente au stade des Alpes. Douzième avec trois points d’avance sur Agen qui lui passera devant, au moins provisoirement, en cas de succès samedi soir contre Toulon, Grenoble doit désormais rapidement avancer. « Après le match perdu à la maison contre le CO, qui était très important pour nous, nous avons une chance de nous rattraper un peu. Il ne faut surtout pas se rater. C’est impératif de gagner », cadre le pilier droit Davit Kubriashvili. « Tous les matchs à domicile sont importants. La Rochelle a de grosses ambitions. Je pense qu’elle a de grandes chances de se qualifier cette année. Il ne faut pas passer à travers », souligne également Stéphane Glas.
Pour espérer s’imposer, le FCG ne devra pas reproduire la même entame de match que face aux Castrais où, au bout de vingttrois minutes, il accusait treize points de retard, un écart important qui s’est retrouvé à la fin. Mais cela ne sera pas suffisant. « Face à une équipe comme La Rochelle, il faut être constant sur quatrevingts minutes et lui laisser peu d’ouvertures. Nous serons sanctionnés au moindre relâchement », prévient le comanager isérois.
UN MANQUE DE RÉALISME
Grenoble devra aussi essayer de se monter plus efficace ballon en main. Le FCG dispose de la moins bonne attaque du championnat en termes d’essais inscrits, à égalité avec Agen. En quinze journées, il n’en a marqués que dix-neuf. « Nous jouons un bon rugby mais nous n’arrivons pas à finaliser nos actions. Si nous avions marqué tous les essais par rapport aux actions que nous avons commencées, nous serions dans les six. Cela ne fait que six mois que nous travaillons tous ensemble. Pour une équipe de rugby, ce n’est pas énorme. Nous avons peut-être manqué d’automatismes », lance Davit Kubriashvili. « Effectivement, il faudrait que nous marquions un peu plus, surtout proche de la ligne, abonde Stéphane Glas. Nous travaillons dessus. Après, nous savons aussi que si nous avons trop peu le ballon, nous ne nous créerons pas d’occasions, nous ferons que défendre et nous serons en difficulté. Si nous jouons beaucoup trop, nous pouvons être contrés, comme face à Castres. Il y a le bon équilibre à trouver. »