LE MOMENT DU FLOTTEMENT

LA SEPTIÈME DÉFAITE À DOMICILE A PONCTUÉ UNE SEMAINE AGITÉE PAR LES ANNONCES DES DÉPARTS DES DEUX ENTRAÎNEURS.

L’entraîneur des lignes arrière Stéphane Gonin avait annoncé en début de semaine sa décision de mettre un terme à ses fonctions à la fin de la saison. Deux jours après, l’entraîneur des avants Benoît Larousse apprenait qu’il ne serait pas conservé. Le jeudi, quelques joueurs étaient reçus pour des entretiens informes, le club n’étant pas en mesure de leur annoncer les contours de son futur projet. Le lendemain, l’équipe qui perdait pour la septième fois à domicile, se retrouvait reléguée à dix-sept points de la zone du maintien. Son club promis à la relégation mais pas relégué officiellement, le président de la SASP François Guionnet jongle pour patienter en annonçant qu’il

« verrait les joueurs après Brive ». La position au club du manager Didier Faugeron devra être élucidée. Des voix en interne se sont prononcées pour dire qu’il fallait faire souffler un vent nouveau dans les voiles.

« Rien n’est décidé », affirme son président. Une éclaircie tout de même dans la tempête : malgré les absences de dix joueurs, et bien que fragilisée par son classement, l’équipe a montré un fier visage contre Nevers. « Ça

fait chaud au coeur de voir ça », disait Benoît Larousse, débarqué parce que son travail sur la mêlée fermée n’a pas été jugé concluant, alors que son équipe amputée de ses deux droitiers de référence, venait de donner une leçon au leader de cinq pénalités acquises sur cette phase de jeu. Drôle de semaine en vérité.