« Aujourd’hui, ça ne me déplairait pas de continuer... »
En fin de contrat en 2020, Fabien Alexandre est évidemment plus proche de la fin que du début de sa carrière, lui qui fêtera ses 34 ans en mai. De quoi réfléchir d’ores et déjà à
l’orientation à donner dans un an et demi ? « Bien sûr que j’y pense. Si, physiquement, j’ai toujours la «caisse» et que j’ai toujours l’envie, j’en discuterai avec les dirigeants. Aujourd’hui, ça ne me déplairait pas de continuer mais un an, c’est à la fois très court et très long… Je ne me mets pas plus que ça la pression : ma reconversion est d’ores et déjà assurée et je n’ai pas à m’en soucier. C’est une chance. » Un luxe, même, qui permet à Alexandre de poser un regard aussi lucide que bienveillant en direction de ses jeunes coéquipiers Ali Oz ou Killian Geraci, qui prendront le chemin de l’exil à
l’issue de la saison. « J’en ai discuté avec eux. Concernant Ali, la concurrence en club est forte, avec deux autres joueurs qui jouent régulièrement. Il était peut-être temps pour lui de changer d’horizon et de méthodes de travail et le Racing a dû trouver les bons arguments pour le convaincre. Au sujet de Killian, c’est un peu différent, il y a plusieurs aspects dans sa décision. C’est le meilleur de sa génération en deuxième ligne. Il est jeune, Jiff, et des tas de clubs étaient prêts à payer très cher… Il veut grandir vite et évoluer dans un club sans connaître la pression du maintien, ce qui est aussi légitime. De toute façon, c’est l’avenir qui dira s’ils ont eu raison de partir, sachant que dans le cas contraire, j’imagine que les portes du club leur seront toujours ouvertes. » ■