Midi Olympique

Mignoni et Urios

- Et S.V. J. P.

Ils sont les grands vainqueurs du week end à surprises. Pierre Mignoni et Christophe Urios vivront leur première demi-finale en tant que technicien­s numéros 1. Pierre Mignoni a réussi à donner un moral de vainqueur à une équipe de Lyon pourtant largement handicapée par les blessures. Il a surtout fait sensation en éliminant Toulon, son ancienne équipe avec la part d’émotivité que cela comporte. Christophe Urios a signé sa quatrième victoire en un an sur le Stade toulousain, c’est quand même une référence quand on entraîne Castres, d’autant que le succès du CO fut impression­nant par sa maîtrise. Ce n’est donc pas un hasard si l’émotion déborda le technicien tarnais à l’issue de la rencontre, où on le vit en larmes au coup de sifflet final. Un fait rarissime, qui traduisait bien plus qu’une simple joie :

« Personnell­ement, c’est un immense soulagemen­t. Je disputais aujourd’hui mon quatrième barrage. J’avais le sentiment de ne pas avoir la compétence pour aller au-delà, même si, à l’exception du barrage avec Castres à Montpellie­r, nous n’étions jamais passés bien loin : autant avec Oyonnax ici il y a quatre ans, qu’avec le CO l’année dernière à Toulon. Mais aujourd’hui, je ressens un grand sentiment de fierté. » Une demi-finale qui apparaît donc comme une vraie reconnaiss­ance du travail mené par ces deux technicien­s reconnus du Top 14.

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