SUR COURANT ALTERNATIF
APRÈS UN CHANGEMENT DE COACH ET UN DÉPART POUSSIF, PONTARLIER A FAIT FORT EN BATTANT LE LEADER ET VEUT MAINTENANT RATTRAPER SON RETARD POUR DÉCROCHER LA QUALIFICATION.
Une page s’est tournée dans le Haut-Doubs l’été dernier. Après seize saisons sur le banc de l’équipe féminine de Pontarlier, Philippe Barbezat a laissé sa place, pour aller entraîner la réserve du Cap, en Fédérale 2. Pour le remplacer, Jérôme Dejean, ancien entraîneur de la sélection cadette du Doubs pendant deux ans, a été nommé. Accompagné de Vincent Lamy, il a repris l’équipe. « Je n’ai pas l’expérience de Philippe et la prise en main a été compliquée, reconnaît Jérôme Dejean. Les joueuses sont supers. Avec le temps, les choses se mettent en place. À moi aussi de m’améliorer pour progresser. »
LES CARTES EN MAIN
Après un départ poussif, marqué par une défaite en fin de match à Dijon, les Pontissaliennes, associées à Besançon et Morteau ont frappé fort en début d’année, avec une large victoire (35-12) contre Bobigny, le leader. Actuellement quatrièmes, à huit et neuf points de Nancy et Illkirch-Graffenstadten, elles n’ont pas dit leur dernier mot pour la qualification. Après l’arrêt de la rencontre le 21 janvier, contre Dijon, à la soixante-troisième minute pour des chutes de neige, le match a été donné à rejouer. L’entraîneur espérait rejouer dès le 4 février, pour avoir à éviter de jouer cinq rencontres à la suite. Avec la réception de ses deux concurrents directs pour la qualification, l’équipe a en tout cas les cartes en main pour aller plus loin. À condition bien sûr de montrer son meilleur visage. « Nous avons les moyens de faire bien mieux, juge Jérôme Dejean. Mais nous sommes aussi capables du meilleur comme du pire. »