La journée d’avant…
Si, en début de saison, Bayonne avait étalé ses attentes sur tout le premier bloc en y espérant bien figurer, aujourd’hui les projections ne se font qu’à court terme. Pour ce deuxième, Pierre Berbizier ne voit pas plus loin que les deux prochains matchs. En premier lieu, le déplacement à Aurillac, et en suivant la réception de Biarritz… Le derby ne peut pas être occulté qui vient au plus mauvais moment. Après la défaite face à Grenoble à JeanDauger qui presse encore plus les nerfs des acteurs et… des supporters. Ces derniers parlent davantage de la venue du voisin que du déplacement dans le Cantal. Et pourtant, ces retrouvailles seront conditionnées par le match que fourniront les Basques ce vendredi. Non pas peutêtre en termes de résultat mais en terme de contenu. Les maux sont identifiés. Leur récurrence fait que les hommes de Berbizier travaillent sur les remèdes. Ces fameuses pertes de balles qui sèment la panique dans les rangs bayonnais relèvent d’un manque de confiance. En tout cas, selon les propos de Jérôme Schuster, le pilier gauche, qui prend de plus en plus d’importance au sein de l’effectif.
« L’objectif à Aurillac sera de se rassurer. De mettre notre jeu en place, ce que l’on ne réussit pas en match, alors qu’à l’entraînement on arrive à de bonnes choses. Et puis, on ne pense pas au derby. Le meilleur moyen de l’aborder est de ne pas faire de plan sur la comète. C’est ainsi plus facile de préparer le rendez-vous d’Aurillac. De toutes manières, chaque match conditionne celui d’après ! » Et pour cette reprise, l’Aviron pourra compter aussi sur un atout de poids. Les débuts d’Antoine Battut, sûrement générateur de confiance.