Midi Olympique

Biarritz et Bayonne déjà en fusion

- N. A.

Quand le calendrier de Pro D2 a été dévoilé par la Ligue nationale, les organisate­urs de la compétitio­n ne s’y sont pas trompés, mettant seulement en avant deux dates : celles du derby basque, le week-end du 12-15 octobre pour les retrouvail­les à JeanDauger avant de fêter comme il se doit le 110e derby de l’histoire le week-end du 1-4 février. Il faut dire que, même en Pro D2, la confrontat­ion entre voisins basques attire les foules des grands jours. Lors de la saison 2015-2016, qui a vu pour la première fois de l’hsitoire ces deux équipes s’affronter à ce niveau-là, Jean-Dauger affichait complet (15 567 spectateur­s) alors que plus de dix mille personnes avaient pris place à Aguilera pour un match retour épique, avec une bagarre à l’ancienne dès la prremière minute de jeu et deux cartons jaunes à la clés. Alors, même si l’aller-retour express de l’Aviron en Top 14 a été difficile à vivre pour les Bayonnais, la perspectiv­e de retrouver leur meilleur ennemi pour le «championna­t du monde du Pays basque» a quelque peu atténué la déception. Dans nos colonnes, lundi dernier, l’ancien numéro huit du BOPB, Imanol Harinordoq­uy, évoquait la situation des deux clubs basques : «Il y a un beau projet à Biarritz, Gonzalo Quesada fait du super boulot et nous verrons bien ce que ça donne à moyen terme. Les Bayonnais ? Je ne sais pas trop où ils en sont. Cette saison, on va rejouer les derbies et ça c’est bien. Mais vous ne m’enleverez pas de l’idée qu’un stade de 25 000 personnes en Top 14 aurait plus de gueule que deux de 10 000 en Pro D2...» Ce n’est plus à l’ordre du jour pour le bonheur des supporters qui attendent déjà la mioctobre avec impatience.

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