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Les bons gestes pour créer un herbier

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Pas besoin d’être un botaniste chevronné

À l’origine, un herbier a une vocation scientifiq­ue : monter une collection de plantes identifiée­s et classées selon des critères bien spécifique­s. Sans avoir besoin de jouer les experts naturalist­es, créez vous-même de simples thématique­s comme les plantes du jardin, la flore de telle région, les feuilles des arbres de la forêt, etc., présentées joliment dans un cahier, prévu à cet effet. Un loisir accessible à tous, même aux enfants !

Le matériel à prévoir

✔ Un petit sécateur, une paire de ciseaux, un carnet, un crayon.

✔ Des sachets plastiques avec lien. ✔ Du papier journal, des gros livres si on n’a pas de presse ou deux planches serrées par des sangles.

✔ Du papier gommé, de la colle blanche ou du papier autocollan­t. À noter, évitez le Scotch qui vieillit mal.

✔ De grandes feuilles libres de papier assez épais, un grand cahier à spirales ou un album tout prêt pour herbier.

La récolte des plantes : pas plus que nécessaire

Coupez au sécateur uniquement la partie de la plante qui correspond à votre attente : feuille avec son pétiole, fleur, tige feuillée… et laissez sur place les racines. Ramassez peu de plantes à la fois, au risque de vous retrouver débordée de retour à la maison. Ne cueillez jamais les espèces protégées (infos sur inpn.mnhn.fr). Placez ensuite chaque plante séparément dans un sac en plastique, fermé par un lien. Conservez-les à l’ombre le temps de votre récolte et transporte­z-les avec précaution.

Important : l’identifica­tion des végétaux

Notez dans un carnet les informatio­ns dont

vous aurez besoin lors de l’élaboratio­n de votre herbier et numérotez vos échantillo­ns. Aidez-vous d’un ouvrage qui permet d’identifier les végétaux (en vacances, renseignez­vous auprès des offices de tourisme sur les plantes de la région). Un « travail » à faire sur place ou à votre retour.

Primordial et minutieux : le séchage

C’est LE moment délicat qui demande précision et patience. Mettez les plantes à sécher aussitôt rentré, en les aplatissan­t entre des feuilles de papier journal. Toutes les parties de la plante doivent être visibles. Attention aux faux plis ! Placez ensuite les feuilles de journal sous un poids (livres, planches). Comptez 3 semaines de séchage. Entre-temps, il faudra changer les feuilles de journal devenues humides ; quotidienn­ement les premiers jours, puis tous les 2 à 3 jours ou plus. À vous d’estimer les intervalle­s. Cela permet de rectifier un mauvais pli, le cas échéant.

Les finitions : le collage et l’étiquetage

Une fois la plante bien sèche, vous pouvez la coller sur une feuille avec du papier gommé, humidifié à l’aide d’une éponge, comme les vrais botanistes. L’avantage de ce papier est qu’il peut être décollé et recollé sans s’abîmer. À défaut, utilisez un papier autocollan­t ou de la colle blanche. Pensez à laisser un espace pour coller une étiquette indiquant le nom de la plante, son lieu d’origine, ce qu’elle exprime, etc. Et si vous êtes à l’aise en dessin, n’hésitez pas à accompagne­r le tout de jolis croquis.

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