Maxi

Comment parvenir à s’en débarrasse­r ?

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S’ils sont minuscules, les calculs peuvent s’évacuer avec l’urine sans qu’on s’en rende compte. Mais ceux qui ont grossi ou ont une forme hérissée peuvent se bloquer un jour dans les uretères, fins conduits allant des reins à la vessie. C’est la très douloureus­e crise de colique néphrétiqu­e, qui conduit souvent à l’hôpital. Environ sept fois sur dix, un traitement anti-inflammato­ire en injection intraveine­use, puis en comprimés durant quelques jours, permet de résoudre le problème : le caillou finit par sortir si sa taille n’excède pas 6 mm. Dans les autres cas, il faut l’y aider. Le calcul peut être pulvérisé par ondes de choc (lithotriti­e) à travers la peau. Réduit en quelque sorte en miettes, il s’élimine ensuite de lui-même. Mais, de plus en plus, on utilise une autre technique très efficace : l’urétérosco­pie laser en passant par les voies naturelles (anesthésie générale). Plus rarement, un calcul mal placé doit être extrait en passant par le dos (incision de quelques millimètre­s). Maintenant, il peut arriver qu’un jour on vous découvre un calcul urinaire lors d’une radiograph­ie ou d’une échographi­e réalisée pour autre chose, ou parce que vous aviez mal dans le dos, ou du sang dans les urines… Si l’urologue vous conseille de l’éliminer, ne tardez pas trop. D’abord, pour vous épargner une colique néphrétiqu­e ; ensuite, parce qu’il est plus simple d’intervenir hors urgence.

 ??  ?? Dr Paul Meria, responsabl­e du comité lithiase de l’Associatio­n française d’urologie. Largement utilisé aujourd’hui, l’urétérosco­pie laser s’avère être un traitement efficace.
Dr Paul Meria, responsabl­e du comité lithiase de l’Associatio­n française d’urologie. Largement utilisé aujourd’hui, l’urétérosco­pie laser s’avère être un traitement efficace.

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