Bientôt des progrès écologiques significatifs ?
Natália Sant’Anna de Figueiredo, de World Animal Protection à Rio de Janeiro, Brésil, aborde un autre problème : « L'un des principaux enjeux ici est l’agriculture industrielle, qui entraîne déforestation et perte de ressources vitales. À la COP28, de nombreux lobbyistes de l'industrie sont présents pour défendre leurs intérêts, et leur accès devrait être limité. »
Renée Anna Lova Fanambinana, d'Antananarivo à Madagascar, décrit les difficultés locales : « Chez nous, les conditions climatiques sont imprévisibles. Les pluies n'arrivent pas quand elles le devraient, et les inondations surviennent dans des périodes normalement sèches. Le cyclone Freddy a dévasté de nombreuses habitations dans ma région. Les maisons mal construites rendent les gens extrêmement vulnérables, et les sécheresses empêchent toute culture. Je suis très inquiète pour l'avenir de notre jeunesse. » Emmanuel Jigisa, jeune ambassadeur de l’UNICEF à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), partage également son point de vue sur cette situation.
L'augmentation des canicules affecte gravement certains individus, comme ceux qui, comme moi, souffrent d'albinisme. La chaleur excessive entraîne des problèmes de pigmentation de la peau et augmente le risque de cancer. Pendant les vagues de chaleur, je suis contraint de rester à l'école jusqu'à ce que la température baisse avant de rentrer chez moi. Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, et ils représentent l'avenir.
Meriem Benazzouz, jeune médecin généraliste à Casablanca, Maroc, souligne : « La crise climatique est aussi une crise sanitaire. Au Maroc, les cas d'asthme et de problèmes cardiorespiratoires sont en hausse, en partie à cause de la mauvaise qualité de l'air liée à la combustion des énergies fossiles et à la chaleur extrême. L'été 2023 a duré jusqu'en novembre! La solution est claire : nous devons éliminer les énergies fossiles pour préserver notre santé. »