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Ruth Elkrief placée sous protection policière après un post de Jean-Luc Mélenchon, annonce Gérald Darmanin
Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a pris la décision de placer sous protection policière la journaliste de LCI, Ruth Elkrief, suite à des accusations lancées par Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), sur le réseau social X. Mélenchon a qualifié Elkrief de « fanatique » et a prétendu qu'elle méprisait les musulmans. En réponse, Darmanin a déclaré sur BFM-TV/RMC que face aux menaces émanant de Mélenchon et d’autres, et à la suite d'un déchaînement de haine en ligne, il était nécessaire de fournir une protection à Elkrief. Il a souligné l'irresponsabilité de Mélenchon, affirmant qu'il mettait Elkrief en danger.
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français, a également réagi, qualifiant les propos de Mélenchon d'« attaque ignoble » sur RTL. Cette situation fait suite à des échanges houleux sur LCI entre Ruth Elkrief et Manuel Bompard, coordinateur de LFI, notamment à propos du Proche-Orient. Mélenchon a critiqué Elkrief pour sa manière de réduire la politique à son mépris présumé des musulmans.
Répondant aux accusations d'antisémitisme visant Jean-Luc Mélenchon suite à ses propos, Gérald Darmanin a jugé qu'il s'agissait surtout d'une attaque contre une journaliste, refusant de « relancer une polémique inutile ». Toutefois, il a souligné que « M. Mélenchon n'est pas reconnu comme un grand défenseur de la communauté juive ».
M. Véran a critiqué Jean-Luc Mélenchon, l'accusant de diaboliser les patrons, la police et maintenant les journalistes. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a dénoncé les pressions et insultes subies par les journalistes en France, tandis qu'Eric Ciotti a qualifié Mélenchon de « collabo des islamistes » et de « lanceur de fatwas vulgaire ». Le groupe TF1, propriétaire de LCI, a exprimé son soutien ferme à la journaliste Ruth Elkrief, déplorant les attaques et insinuations dont elle est victime.
Jean-Luc Mélenchon, s'exprimant sur le même média, a réagi en disant : « Le groupe TF1 fait erreur en appuyant un journalisme fondé sur les accusations et les injures obsessives envers une personne qui n'est pas présente pour se défendre. Ces pratiques décrédibilisent ceux qui les emploient. »
Il reste ferme dans sa position. Jeudi dernier, un épisode de « Complément d’Enquête » sur France 2 était dédié à Cyril Hanouna. L'émission comprenait quelques révélations et principalement des témoignages d'anciens collaborateurs, certains anonymes, d'autres non. L'émission s'est achevée par une interview de Booba réalisée par Tristan Waleckx, attirant l'attention de 3 millions de spectateurs, sans inclure ceux qui l'ont visionnée en replay sur la plateforme de la chaîne. Les réactions du public le jour suivant la diffusion étaient partagées.
Le jour suivant, Cyril Hanouna a utilisé son émission « Touche pas à mon poste » pour réagir. « Prétendre que nous avons tous un script préétabli, je suis navré, mais c'est de la diffamation », s'est indigné Jacques Cardoze.
Ce lundi 4 décembre, la situation se répète. Cyril Hanouna partage avec enthousiasme : « J'ai vécu un week-end incroyable... Dans la rue, les gens me regardaient comme s'ils voyaient Mesrine. D'autres me serraient dans leurs bras en me disant “on vous appréciait déjà avant, mais depuis Complément d'Enquête, on vous adore encore plus”. Ces “idiots” m'ont vraiment fait du bien », dit-il en riant.
Dans un esprit de plaisanterie récurrent, l'animateur tente de joindre Delphine Ernotte en direct, comme il l'avait déjà fait la semaine précédente sur C8. La présidente de France Télévisions ne prend pas l'appel. Hanouna promet de répéter l'appel jusqu'à obtenir une réponse. Il exprime ensuite son étonnement de n'avoir « même pas reçu de fleurs ou une couronne mortuaire », estimant que c'est grâce à lui que l'émission a atteint un record d'audience de « 3 millions, ce qui n'est pas habituel ».
Cyril Hanouna anime ensuite un débat parmi ses chroniqueurs, qui critiquent à nouveau « Complément d’Enquête » avec verve. Bernard Montiel se dit « extrêmement déçu, car l'émission était vide ». Kelly exprime ses regrets : « On espérait vous voir plus attaqué, comme annoncé ». Lionel Tim, qui met chaque soir l'ambiance dans « Touche pas à mon poste », trouve l'épisode « totalement raté ».
Plus tard, les chroniqueurs discutent de leurs projets de retraite. Bien que le sujet sur « Complément d’Enquête » semblait clos, Hanouna ajoute malicieusement : « Je vais gérer tous mes yachts ». En effet, dans « Complément d’Enquêtes », la journaliste Virginie Vilar s'était penchée sur la passion pour la navigation de l'animateur et ses stratégies d'optimisation fiscale.
Une nouvelle enquête ?
Le monde des médias français est à nouveau secoué par l'annonce d'une enquête de Mediapart visant Cyril Hanouna, le célèbre animateur de C8. Suite à une enquête précédente qui n'a pas grandement influencé la réputation d'Hanouna, Mediapart, réputé pour son journalisme d'investigation pénétrant, se lance dans l'affaire, annonçant de possibles nouvelles révélations sur l'animateur.
Cette annonce fait écho à un épisode de "Complément d'enquête" diffusé sur France 2 le 30 novembre, qui a attiré l'attention de plus de 3 millions de téléspectateurs. Bien que l'audience ait été considérable avec une part de marché de 32,9%, de nombreux spectateurs et internautes sont restés sur leur faim, espérant des révélations plus marquantes sur l'animateur controversé. C'est dans ce cadre que Mediapart entre en jeu, éveillant des attentes importantes pour une enquête plus fouillée et révélatrice.
Marine Turchi, journaliste chez Médiapart, a confirmé cette nouvelle enquête lors de son passage dans l'émission C Médiatique le 3 décembre. Bien qu'aucun détail précis n'ait été donné, l'annonce a rapidement enflammé les réseaux sociaux, où les utilisateurs expriment leur hâte et leurs attentes pour des informations exclusives. Cette anticipation montre l'intérêt croissant pour les dessous du monde des médias et les agissements de personnalités influentes comme Hanouna.
« Ils m’ont fait beaucoup de bien les cons » : Cyril Hanouna en boucle contre « Complément d’Enquête » dans « Touche pas à mon poste »
Les Français travaillent moins longtemps que la moyenne européenne et leur productivité baisse
Mille six cent soixante-quatre heures : c'est la durée totale de travail effectuée par les Français en 2022. D'après une étude de Rexecode révélée ce mercredi 6 décembre, cette moyenne représente la plus basse en Europe, juste derrière la Finlande avec 1 640 heures. L'année dernière, les Français ont donc travaillé 379 heures de moins que les Roumains, qui sont en tête des Européens les plus travailleurs selon les chiffres d'Eurostat et de l'Insee réunis pour cette analyse.
En comparaison avec ses pays voisins, la France affiche également une durée de travail annuelle inférieure. Ainsi, en 2022, les Français ont passé 36 heures de moins au travail que les Belges, 69 heures de moins que les Espagnols, 126 heures de moins que les Allemands et 166 heures de moins que les Italiens. La moyenne européenne s'établit à 1 792 heures, soit 128 heures de plus que la France.
Un autre aspect préoccupant relevé dans cette étude est la baisse de productivité en France. Autrefois vantée pour l'efficacité de ses salariés qui, bien que travaillant moins, étaient censés être plus productifs, la situation a changé. La pandémie de Covid-19 a entraîné une diminution de 6 % de la productivité horaire, d'après les dernières données du Conseil national de la productivité (CNP).
Cependant, sur le plan du travail à temps partiel, réglementé par une législation stricte, la France se distingue. En 2022, les Français en temps partiel (choisi ou imposé) ont cumulé 971 heures de travail, un peu plus que la moyenne européenne de 952 heures.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire envisage d'utiliser le travail à temps partiel comme un moyen pour redresser la productivité française et relancer une dynamique positive dans ce domaine.
« La France, c’est l’Allemagne en mieux » ?…. Ces nouveaux indicateurs économiques pour y croire
Si vous avez grandi en France entre 1980 et 2010, deux choses viennent probablement à l'esprit en pensant à l'Allemagne : le match de football de Séville en 1982, où l'équipe allemande a vaincu une équipe française un brin trop romantique en demi-finale de la Coupe du monde, et le célèbre "modèle allemand" économique. Pendant de nombreuses années, Berlin a été perçu comme le moteur de l'Europe, le modèle à suivre en termes de croissance économique.
Cependant, avec le temps, les plus grands mythes finissent par se déliter. Dans le domaine du football, la France a pris le dessus sur l'Allemagne ces dernières années. Et selon le magazine allemand Der Spiegel, elle pourrait bien en faire autant sur le plan économique. En septembre, Der Spiegel a publié un article au titre évocateur : « La France, c'est l'Allemagne en mieux ! ». Un brin chauvins, nous avons décidé de montrer que Der Spiegel n'a pas tort : voici cinq indicateurs économiques où la France excelle.
La Croissance
Commençons par le plus important, l'équivalent d'un but depuis le milieu de terrain, un strike au bowling : LA CROISSANCE. La France a bénéficié d'une croissance deux fois plus rapide que l'Allemagne au cours des cinq dernières années, à l'exception de 2020, année de la pandémie, où Paris a trébuché davantage que Berlin. Mais même avec l'impact du Covid-19, sur la période 2018-2023, la croissance française a atteint 5,5 %, contre seulement 2,5 % pour l'Allemagne, d'après la Banque mondiale. Les Allemands sont donc relégués dans le rétroviseur.