DAVID LAGERCRANTZ La fin d’une incroyable saga PAR BERNARD BABKINE AVEC VALÉRIE GANS ET MINH TRAN HUY
CETTE FOIS-CI, C’EST FINI ! Dernier lever de rideau pour la hackeuse tatouée Lisbeth Salander, le journaliste Mikael Blomkvist et toute la bande de personnages brillants, cruels ou sulfureux créés par Stieg Larsson. À la manière d’une série américaine, l’auteur avait écrit les trois premiers tomes, avant que le flambeau ne soit repris, à sa mort et dans un crêpage de chignon saignant entre les héritiers, par le journaliste, philosophe et théologien David Lagercrantz. Des livres qui n’ont cessé de défrayer la chronique, tant par leur contenu – c’était l’une des premières fois que le public découvrait le thriller suédois, et il n’a pas été déçu du voyage, car il s’agit bien d’un véritable voyage romanesque : engouement, terreur, addiction, envie, jalousie..., cette série phénoménale permet au lecteur une immersion totale et de vivre les mêmes passions que les personnages. Dans ce dernier opus, qui laissera vraisemblablement de nombreux orphelins, Mikael Blomkvist enquête sur la mort d’un mystérieux SDF empoisonné en pleine rue, et carte maîtresse – donc gênante – d’une affaire opportunément étouffée. Scandale politique, mafia russe, diffusion de fake news, linge sale à laver, tous les ingrédients sont réunis pour un « finale » brûlant. Où Lisbeth Salander décide d’en finir avec son enfance, et Mikael Blomkvist avec ses démons... ou pas ? Addictif, encore et toujours. Clap de fin ! V. G.