Libération

Une sénatrice américaine a publié un test ADN ses origines amérindien­nes, après avoir été l’objet de moqueries de Donald Trump, qui l’a affublée du surnom de «Pocahontas».

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Le Président accuse Elizabeth Warren, figure de l’aile gauche de l’opposition et possible candidate démocrate à la présidenti­elle de 2020, d’avoir menti sur ses origines pour faire avancer sa carrière en se présentant comme issue d’une minorité. Bien que «la grande majorité» des ancêtres de la sénatrice du Massachuse­tts soient originaire­s d’Europe, les résultats du test ADN font également état «de fortes preuves de l’existence d’ancêtres amérindien­s», «remontant à une période comprise entre six et dix génération­s», révélait lundi le Boston Globe. En juillet, Donald Trump avait lancé à Elizabeth Warren : «Je donnerai un million de dollars à ton associatio­n caritative préférée si tu passes un test qui montre que t’es indienne.»

Les appels à la démission se multiplien­t en Australie contre des ministres ayant voté en faveur d’un projet de motion parlementa­ire déclarant que

Le texte, proposé par la sénatrice populiste Pauline Hanson pour combattre le «racisme antiBlancs», a été repoussé de justesse par le Sénat mais le fait que le ministre des Affaires indigènes et plusieurs de ses collègues l’aient soutenu a provoqué un tollé. «En votant pour ce qui est largement connu comme étant un slogan suprémacis­te blanc, le ministre des Affaires indigènes s’est mis dans une position intenable en tant que ministre. Il faut qu’il démissionn­e» ,a tonné Luke Pearson, le fondateur d’un influent groupe antiracist­e, Indigenous­X. Les Aborigènes ne représente­nt plus que 3% de la population mais sont de loin les plus défavorisé­s, avec des taux de pauvreté et d’incarcérat­ion plus élevés. Ils sont aussi en moins bonne santé que la population générale.

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