Un fort engagement POMPIERS. qui ne se perd jamais
Les anciens sapeurs-pompiers seinomarins se sont réunis dans la solennité et la convivialité, samedi 21 octobre, à Veules-les-Roses, pour leur assemblée générale.
La fonction de sapeur-pompier ne se limite pas à son exercice sur le terrain. Elle est encore vécue et portée par ceux qui en gardent le souvenir, entretiennent les valeurs et font honneur au métier. Des anciens qui ont entre 20 et 45 ans d’expérience derrière eux, se sont rassemblés le 21 octobre, à Veules-les-Roses.
Des années de service dont la particularité pour certain est de relever du volontariat. Ceci à l’image des 14 pompiers volontaires du centre de secours du village, dirigé par le lieutenant Hubert Baudouin (30 ans de service volontaire) qui ont accueilli l’assemblée générale des anciens sapeurs-pompiers de Seine-Maritime.
André Gautier, président du conseil d’administration du Sdis 76 (service départemental d’incendie et de secours) a salué cet engagement des anciens qui se poursuit au-delà des années de terrain. Un engouement à tous les niveaux qui fait la spécificité seinomarine.
La matinée fut également conviviale. Les anciens comme les jeunes sapeurs- pompiers évoquent souvent les notions d’équipe ou de famille pour désigner une indispensable solidarité. « Jeune, actif, ou ancien, volontaire ou professionnel, ce sont les maillons d’une même chaîne » a dit le président de l’union départementale, le commandant Hervé Tesnière.
« Une grande famille »
Patrice Trenchard se souvient de ses débuts. Il avait 15 ans et demi. « J’avais mal répondu à ma mère, explique-t-il. Alors mon père, sapeur-pompier volontaire, m’a envoyé une gifle et m’a dit : demain, je t’emmène à la caserne » . Il est resté sapeur-pompier volontaire pendant 45 ans, devenu chef du centre de secours de Lillebonne pendant 25 ans, a passé ses examens et est devenu commandant. C’est surtout « le travail en équipe » dit-il, qui l’a séduit, et le fait de « vivre en communion avec des gens qui ont la même opinion, ajoute-t-il. Une grande famille » .
Cette notion de famille est également remarquée par Benjamin Wyss, 31 ans, volontaire au centre de Veules depuis dix ans, président de l’amicale veulaise et porte-drapeau. Une famille qui peut parfois se substituer à la famille ordinaire. Benjamin a un fils, « avec les astreintes, il faut pouvoir quitter la famille » dit-il. L’investissement demande des sacrifices et du temps, le volontaire étant technicien en maintenance à la centrale de Paluel. Néanmoins, il n’est pas prêt d’abandonner.
La caserne de Veules réalise 136 interventions par an, en moyenne, et couvre les secteurs de Saint-Aubin-sur-Mer, la Chapelle-sur-Dun, Sotteville-sur-Mer, Blosseville-sur-Mer, Manneville et Angiens.