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Ludovic Cavelan privé de marché nocturne

Le responsabl­e du cinéma Le Rex, à Veules-les-Roses, aimerait pouvoir installer son stand de glaces à l’italienne au marché nocturne du 18 juillet.

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« On nous a dit que nous n’avions rien à faire ici » , lance l’épouse de Ludovic Cavelan, le projection­niste du cinéma de Veules- les- Roses. Il aimerait pouvoir installer un stand de glaces à l’italienne au marché nocturne qui a lieu le 18 juillet prochain, dans les rues principale­s du village.

« L’associatio­n organisatr­ice nous a répondu que nous n’avions pas une activité artisanale et que ça ne collait pas avec l’esprit du marché, reprend- elle. Pourtant, nous sommes bien inscrits au registre du commerce » . Elle explique que l’année dernière, déjà, le couple n’avait pas pu s’installer pour l’événement. « Nous avons dû faire le forcing et nous mettre entre le boulanger et le charcutier » , précise-t-elle.

Cette année, ils ont été convoqués par le maire de la commune, Jean-Claude Claire. Ce dernier avait reçu un cour- rier de l’associatio­n TTV Culture et loisirs reprenant les règles en vigueur pour les marchés nocturnes. Le responsabl­e du Rex, lui, a décidé de se rendre à la gendarmeri­e pour tenter « de faire valoir ses droits, ajoute son épouse. Nous faisons partie des commerçant­s de Veules-les-Roses » . Ils ne se laissent pas abattre et ont signé une convention avec la boulan- gerie pour pouvoir s’installer sur le marché. Elle se souvient que l’année dernière, « l’associatio­n a placé un vendeur de glaces artisanale­s juste en face de nous, exprès » .

La législatio­n évoquée

Du côté des organisate­urs, la législatio­n est évoquée : « De nombreux documents doivent nous être fournis pour avoir le droit de s’inscrire, ce que n’ont jamais fait ces commerçant­s. L’année dernière, ils se sont imposés sur le marché, ça ne se fait pas. Ils vendaient des crêpes et des glaces mais ce n’est pas de l’artisanat » . Annie Voisin indique également que l’accueil des stands alimentair­es est très réglementé car il peut y avoir des risques d’intoxicati­on. « Les autres sont des profession­nels… souligne- telle. Légalement, je suis en faute en les laissant s’installer » .

L’année dernière le ton est vite monté sur le marché. Ludovic Cavelan assure avoir fait les démarches d’inscriptio­n qui lui a été refusée. « Il n’y a rien de personnel, note Annie Voisin. On fait aussi ce marché pour les commerçant­s du village » . Le responsabl­e du Rex, très déçu, indique qu’à bien y regarder « toutes les choses vendues sur le marché ne sont pas de l’artisanat » .

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