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Les nerfs les plus solides

- Ph. B.

toutes leurs actions et notamment en défense. Saint-Nicolas inscrit sept points consécutif­s qui relancent totalement la partie (22-23) et ce n’est pas la quatrième faute de Defrance qui freine les ardeurs locales ; bien au contraire, les filles de Laurent Longavesne passent même devant sur un panier à trois points de Luciani (27-25). Le combat a changé d’âme et Saint-Nicolas possède quatre longueurs d’avance avant le dernier quarttemps (36-32).

Une prolongati­on bien négociée

Le plus dur est alors de tenir car les Fécampoise­s n’ont pas renoncé et reviennent à hauteur de leurs adversaire­s ( 45- 45). L’intensité monte d’un cran avec plus de trois minutes sans panier marqué. Les deux équipes sont toujours dos à dos dans la dernière minute et personne ne trouve la solution si bien qu’une prolongati­on de cinq minutes s’impose (47-47).

Celle-ci commence par sept points consécutif­s des locales, sous l’impulsion de Luciani, mais petit à petit, Fécamp grignote son retard et revient sur les talons de son adversaire (59-58). Les Aliermonta­ises vont montrer qu’elles ont les nerfs solides avec une défense remarquabl­e puis un panier facile de Luciani et deux lancers francs de Brennetot qui scelle la victoire de Saint-Nicolas (63-60).

Après avoir soufflé le chaud et le froid (et avant de passer sous la douche), Laurent Longavesne savoure : « Après deux quarttemps très moyens, la solution est venue de la défense suite à un recadrage durant la mi-temps. Une nouvelle fois, les filles ont montré qu’elles avaient de grandes ressources mentales et qu’elles ne lâchaient jamais rien. C’est un peu le résumé de notre saison d’avoir su tenir tête et ne rien lâcher contre n’importe quel adversaire. Sans toutes les blessures les absences, je pense que nous avions le potentiel pour finir plus haut au classement. Ce fut une saison éprouvante, mais elle se termine bien » .

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