Les Informations Dieppoises

420 000 € pour rénover l’église

Au fil des années, l’église Notre-Dame a été endommagée notamment par des infiltrati­ons d’eau. Un travail de restaurati­on et de mise en sécurité est nécessaire. L’important chantier qui va durer huit mois, vient de débuter.

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Depuis 1907 les églises sont devenues la propriété des communes. Un cadeau fait au nom de la laïcité mais qui pèse souvent très lourd dans les budgets municipaux. Être propriétai­re, c’est avoir des obligation­s d’entretien. Arques n’y échappe pas.

Incendiée en 1472 par les troupes de Charles-le-Téméraire, Notre-Dame de l’Assomption a été reconstrui­te à partir de 1515. De style gothique, avec un jubé exceptionn­el, l’église d’Arques est un petit bijou architectu­ral qui se dévoile dès que l’on franchit son seuil. Un bijou dont l’écrin a souffert au fil des siècles et des caprices de la météo.

Infiltrati­ons d’eau

« Les infiltrati­ons d’eau de pluie ont fait beaucoup de mal,

commente Philippe Gautrot, adjoint chargé de la culture et du patrimoine. Les pierres se sont fissurées par endroits, l’eau, le gel et la chaleur ont ensuite fait leur travail. Un travail de restaurati­on mais aussi de mise en sécurité était nécessaire. » Après huit années d’études, la première tranche de travaux vient de démarrer sur la façade ouest, la plus exposée aux intempérie­s. Entreprise de ferronneri­e, tailleurs de pierre, charpentie­rs, maçons, verrier, tous les corps de métier qui vont intervenir pendant huit mois sont spécialisé­s dans les monuments historique­s. La facture est en proportion des travaux à réaliser, soit 420 000 € hors taxes, subvention­nés à 45 % par l’Etat et avec une aide de 59 000 € du Départemen­t. Le solde à la charge d’Arques est étalé sur deux budgets.

Deux autres tranches de travaux

Les soins à Notre-Dame ne seront pas terminés pour autant. Deux tranches de travaux conditionn­els sont en prévision, cette fois sur le bâti sud. Là aussi, il s’agit d’une opération de sauvegarde dont le calendrier devrait se dérouler jusqu’en 2020.

Un budget conséquent pour un bourg de 2 800 habitants, mais l’élu rappelle que depuis 1907 « les communes sont propriétai­res des églises et qu’elles doivent en assurer l’entretien » . À plus forte raison quand l’édifice est de cette qualité et avec une telle richesse architectu­rale.

Lieu cultuel par essence, Notre- Dame de l’Assomption accueille également chaque année le festival de l’Académie Bach qui contribue au rayonnemen­t d’Arques-la-Bataille.

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Mercredi 2 novembre, visite de chantier pour le démarrage des travaux avec les élus, les entreprene­urs et l’architecte des Monuments historique­s, Régis Martin.

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