Attentat de Nice : le Bocage, solidaire, s’est recueilli

Suite à l’attentat survenu à Nice le 14 juillet, qui a coûté la vie à 84 personnes, les préfectures, mairies, et la population du Bocage se sont rassemblés à midi, lundi dernier 18 juillet, afin de respecter une minute de silence en hommage aux victimes.

DOMFRONT-EN-POIRAIE. LA FERTÉ-MACÉ. « Faire bloc contre les ennemis de la France »

A l’invitation de Bernard Soul, maire de Domfront-en-Poiraie, élus, personnel communal et quelques Domfrontais se sont retrouvés lundi 18 juillet à midi, place de la Roierie. Après une brève allocution du premier magistrat qui a insisté sur le fait « qu’en dehors de tout clivage politique, il fallait faire bloc contre les ennemis de la France et leurs financeurs », une minute de silence a été observée. Les personnes rassemblées ont ensuite été invitées à chanter l’hymne national. Parmi les personnes présentes, certaines ont remarqué que, sur une population de près de 4 000 habitants, ils auraient pu être au moins une centaine. Une faible participation malgré l’appel relayé par les réseaux sociaux.

« Que ces cauchemars s’arrêtent ! »

Lundi 18 juillet, alors que les 12 douze coups de midi venaient de retentir à l’église de la cité fertoise, une trentaine de personnes (personnel de la mairie, élus, et quelques habitants) se sont réunies sur les marches de l’Hôtel de ville pour observer une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat de Nice. Sous le soleil, visages graves, les participants se sont recueillis. Une cérémonie simple et sans longs discours : « que dire, que dire, a soupiré Noëlle Poirier, 1er adjoint, très touchée par ces événements, simplement souhaiter que ces cauchemars s’arrêtent ». Chacun a ensuite repris le cours de sa vie dans l’espoir qu’un tel drame ne se reproduise plus.

BAGNOLES-DE-L’ORNE-NORMANDIE. « Partout, restons vigilants »

Lundi 18 juillet, à midi, une minute de silence a été respectée à la mairie bagnolaise en hommage aux victimes de l’attentat de Nice. Maire délégué de Saint-Michel-des-Andaines, Sylvain Jarry était accompagné de Françoise Adda, maire-adjoint, de conseillers municipaux et d’une partie du personnel municipal. « Nous ne sommes pas à l’abri d’un

tel acte odieux, partout en France. Restons vigilants » a confié Françoise Adda. De leur côté, les résidents et le personnel du camping de la Vée se sont aussi recueillis.

MAYENNE. Les commerçants ont baissé le rideau

Comme partout en France, les habitants de la ville de Mayenne ont observé une minute de silence en hommage aux victimes du 14 juillet à Nice. Des commerçants de Mayenne ont baissé le rideau pour s’associer à l’hommage national.

GORRON. « Il est du devoir de chacun d’être vigilant »

De nombreux Gorronnais se sont rendus ce lundi, à midi, place de la mairie, pour se recueillir ensemble en mémoire des victimes de Nice. Le maire, Jean-Marc Allain a rappelé dans un cours et émouvant discours, que ce type d’événement peut survenir n’importe où. La sécurité est l’affaire de tous, et « il est du devoir de chacun d’être

vigilant » a-t-il insisté. Puis, le silence s’est installé sur la place en hommage aux 84 malheureuses victimes de l’odieux attentat.

YANNICK FAVENNEC. « La colère ne doit pas nous diviser »

Suite à l’attentat perpétré à Nice jeudi 14 juillet, le député du Nord-Mayenne Yannick Favennec exprime « toute sa douleur et sa compassion aux familles des victimes, aux blessés ainsi qu’à l’ensemble des Niçois ».

Après, Charlie Hebdo et le Bataclan, le député mayennais comprend la colère légitime qui

saisit chaque Français. « Cependant, celle-ci ne doit pas nous diviser, insiste-t-il ; car cela ferait le jeu des terroristes. Certes, le gouvernement doit apporter des réponses aux questions essentielles que nous nous posons sur les circonstances qui ont prévalu à un tel drame ; certes il est plus que jamais nécessaire de passer à un état d’urgence réel et effectif, mais en cette période de deuil national, nous devons nous montrer solidaires et unis dans ce long et difficile combat contre l’islamisme radical et mortifère ». Yannick Favennec souhaite que « chacun garde la foi dans la démocratie et le respect d’autrui et que la peur ne cède pas la place à une psychose destructrice des valeurs qui fondent notre civilisation ».