Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Journée du vendredi 15 juin
Extraits du discours d’Alain Geay « Historique du grand « carré » militaire (cimetière condomois) : Histoire d’un lieu devenu cimetière SaintJoseph. Mémoire de ceux qui reposent, ici, dans le grand carré militaire dont la forme est particulière, histoire d’un lieu devenu cimetière communal Saint-Joseph. Le Décret du 23 Prairial An XII qui prescrivait le déplacement des cimetières englobés dans les agglomérations ne sera pas suivi d’effet sur le moment, ni en 1832 lors de l’épidémie de choléra-morbus, mais en 1845 seulement. En effet, la Municipalité décide, le 28 août 1845, de faire appliquer le Décret en question repris par un autre de même nature et daté du 6 décembre 1843. Il est alors décidé de trouver un terrain pouvant regrouper toutes les sépultures des cinq cimetières et pouvant recevoir la future population des défunts. Dans un 1er temps, un terrain situé route d’Agen, et appartenant à M. Cousin (condomois), d’une contenance de 1 ha 1/2, est soumis à l’enquête publique. Cette enquête, dont la réponse est négative, fait remarquer que ce terrain est trop éloigné de la ville, et des Allées. Un autre terrain, propriété de 6 ou 8 propriétaires, est repéré à “Mérato”, et la commission municipale chargée de conclure l’affaire le signale à la communauté le 16 septembre 1848, le propose effectivement le 30 septembre 1848, et enfin obtient après enquête que l’affaire soit conclue le 22 octobre 1848. Dès lors, MM. Fillol et Laborde sont chargés de clôturer le nouveau cimetière et les travaux ne seront terminés qu’en 1851. Entre temps, le 18 août 1850, l’adjoint au Maire M. Larroche inaugure le nouveau cimetière de Mérato. Le lendemain, le 19 août 1850, c’est Joseph Lavigne né le 12 mars 1781 et décédé le 18 août 1850, c’est à dire la veille, qui est le premier Condomois porté en terre dans le nouveau cimetière, béni le 18. Le cimetière aura pour nom Saint-Joseph”.