Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Mise au point quant à une démission…
« Après avoir été ébranlé pendant presque tout le temps depuis ma démission du Conseil municipal, j’ai décidé de faire une mise au point devant des commentaires délétères sur le journal local. « J’estime que le caractère trop souvent virulent et irrespectueux des échanges y rend impossible tout dialogue constructif. » la question revient régulièrement face à l’inanité de certains commentaires, quand ils ne sont pas injurieux, diffamants ou menaçants. Et moi même je subis la loi des plus haineux.
Certains ignorent que leurs propos sont parfois juridiquement graves.
Mon objectif était de faire bénéficier la commune de mon expérience dans les affaires financières, j’ai alors décidé de collaborer avec l’équipe majoritaire. J’ai partagé et porté auprès des Valenciens les espoirs qu’ils pourraient vivre en sécurité au quotidien et dont l’économie allait reprendre toute sa vigueur. Je ne voulais pas être pris en otage par ces rivalités au sein du village et porter un projet d’espoir économique et social.
Les 2 vraies raisons mon départ de l’équipe
1) Les emprunts vont exploser compte tenu du lourd investissement que sera l’École maternelle. Il ne faut pas de tomber dans le piège des emprunts suite aux contraintes budgétaires imposées aux communes. L’explosion des emprunts risque d’obérer la liberté d’action dans les années à venir, et de rappeler que les investissements sont aussi financés, en plus de l’emprunt, par les excédents entre les recettes de notre village et ses dépenses de fonctionnement car les dépenses d’investissements d’aujourd’hui peuvent facilement se transformer, à l’avenir, en dépenses de fonctionnement, pour payer par exemple les équipements nouvellement créés, et tout cela est extrêmement aventureux.Il faut rester prudents à l’heure du regroupement de plusieurs communes. Pour l’heure, la commune nouvelle repose sur le volontariat mais l’heure est aux tractations en vue du regroupement des communes, pour plus d’efficacité et de visibilité. Des changements s’annoncent… je pense que cela irait beaucoup plus vite et nous serions plus efficaces. L’avenir c’est quandmême ça : des communes beaucoup plus mutualisées. C’est là qu’il y a des sources d’économie . Cela n’engage que moi
Extrait de ma lettre de démission : « le vase qui finit par déborder dès que la petite goutte de trop y a été versée ».
2) Pourquoi préempter contre un projet privé ???
Si vous me demandez pourquoi investir dans un logement pour seniors plutôt que dans un logement social ou un appartement locatif, les investisseurs vous diront que la population des seniors est en constante progression et que mécaniquement ces personnes auront besoin de services tels que les résidences seniors ou les EHPAD. Conclusion le marché devient de plus en plus dynamique sur ce secteur et par conséquent l’achat d’un appartement en résidence senior ou d’une chambre médicalisée en EHPAD reste un investissement rentable. Les résidences pour personnes âgées valides sont à privilégier sans hésitation. L’investissement privé est la clef pour retrouver la prospérité car la panne de l’investissement productif est une des principales raisons de l’atonie de l’activité économique. C’est un 1er pas sur la voie de la relance de l’investissement à Valence/Baïse. Les défis sont immenses et ils exigent la mobilisation de tous les valenciens. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le secteur privé sur le bord de la route La justice a rendu son verdict , la mairie a décidé de ne pas pourvoir en cassation.
J’ai toujours soutenu le projet de la Maison de Santé. Je ne veux pas donner de faux espoirs, mais j’ai bon espoir « Nous aurons un mélange de médecins français et étrangers. Pas forcément 6 médecins mais ce sera progressif ». Les loyers versés sont différenciés selon les catégories de professionnels et grâce aux subventions obtenues, ils couvrent intégralement les annuités d’emprunt et de ce fait ne coûtera rien aux administrés, il faut en avoir bien conscience. Je croise les doigts et j’espère que tout va aller pour le mieux ». André Sangay. se