Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Le diabète de type 1 kézaco ?
Il y a plus de 3,5 millions de personnes traitées pour un diabète, soit 5,3% de la population. Un pourcentage en constante progression. Le diabète de type 1 survient généralement de manière brutale chez l’enfant et l’adulte de moins de 30 ans. C’est une maladie dont on ne guérit pas et qui nécessite un traitement à vie par insuline.
C’est une maladie autoimmune. Les cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline sont détruites par le système immunitaire. La destruction se produit chez des personnes ayant des facteurs génétiques de prédisposition ainsi que des facteurs environnementaux. Du fait d’une carence en insuline, le patient se retrouve en hyperglycémie et des symptômes apparaissent : soif intense, urines fréquentes, sautes d’humeur et fatigue. Il est donc urgent de consulter un médecin.
Si le traitement par l’insuline n’est pas débuté à ce stade, le pancréas s’épuise et la production d’insuline s’effondre. L’organisme libère alors ses réserves de graisses avec lesquelles il fabrique des substances appelées acides cétoniques qui s’élèvent dans le sang et aggravent rapidement l’état de santé du patient : douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une respiration rapide et peut aboutir au coma qui met la vie en danger.
Une prise en charge hospitalière et un traitement par insuline sont vitaux.
Un nouveau quotidien voit le jour
Pour faire baisser le sucre dans le sang, il faut donner l’insuline qui a disparu. Le traitement par l’insuline a trois particularités : elle est injectée sous la peau par cathéter et pompe ou par injections au stylo. Le traitement doit être suivi toute la vie et effectué par le patient qui doit apprendre à traiter son diabète.
La vie change : des soins pluriquotidiens, un calcul des apports de glucides dans l’alimentation et un suivi médical sont indispensables pour mener une vie la plus normale possible.