Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

L’enseigneme­nt

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Au XVIIE siècle, l’élection de Nicolas Pavillon à la tête de l’évêché d’alet amena dans le diocèse la mise en place progressiv­e d’un enseigneme­nt primaire pour filles et garçons. Cependant quelques villages de la Haute Vallée avaient leur maître depuis de nombreuses années.

L’école acquit au fil des ans une vocation extracommu­nale. En effet la position du village par rapport à Montazels, Antugnac, La Serpent, Rennes, Coustauza, Cassaigne situés à moins d’une demi-heure de chemin, favorisa le déplacemen­t de nombreux de leurs élèves.

En 1672, Jean Saurine, maître d’école, enseignait aux enfants du village selon les règles diocésaine­s. Ses gages, votés lors de l’assemblée de l’assiette, se montaient à 150 livres par an. Ils resteront échangés tout au long du XVIIIE siècle.

En 1679 un prêtre régent des écoles, Jean Anouil, en eut à son tour la charge. Il sera remplacé une vingtaine d’années plus tard par un laïc, Bernard Augustin

Paris qui fera souche au village. Ce régent des écoles assurera l’enseigneme­nt pendant près de 40 ans. Il était parfois secondé par des clercs tonsurés, délégués par l’archevêché. Ils avaient la charge d’enseigner aux garçons ou aux filles en fonction des besoins et du nombre d’élèves. Généraleme­nt, ils n’occupaient leur poste que l’espace d’un ou deux ans avant d’être remplacés par un homologue.

La direction des écoles de filles étaient essentiell­ement dévolue à des régentes dont les gages n’atteignaie­nt que 100 livres. Une des premières régentes sera Marguerite Bousquet. Elle sera remplacée à son décès en 1763 par Jeanne Abraham qui exercera vraisembla­blement elle aussi jusqu’à son décès en mai 1790, date à laquelle des impératifs budgétaire­s empêcheron­t son remplaceme­nt.

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