Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

La redorte. Les écoliers ont planté unu «arbre de laulaïcité»

- DSO

Jeudi 12 mai, un beau soleil a accueilli élus, enfants et enseignant­s, parents et citoyens, dans le jardin JeanJaurès. Le maire Pierre-henri Ilhes leur a adressé un petit cours d’histoire en revenant sur les débuts de la IIIE république : « La France est alors divisée tant sur la plan religieux, social, de la langue, que de l’instructio­n (…) Pour unifier le pays, l’enseigneme­nt devient gratuit, un an après en 1882, l’école devient neutre sur le plan religieux afin qu’elle puisse devenir obligatoir­e (…) Nous sommes encore loin de la loi du 9 décembre 1905 officialis­ant la séparation des Églises et de l’état et c’est pourtant la date qui est donnée quand on évoque la laïcité (…) ». Son discours s’est ensuite axé sur la significat­ion de la « laïcité » : « La laïcité c’est la laïcité. C’est dans l’école de la République que ce mot prend toute son importance. Aujourd’hui, nous confions aux enfants des écoles cet arbre, symbole de la République laïque, qui doit rester en ce lieu la marque du respect, le repaire de leur éducation, l’empreinte de la démocratie. Vive la Liberté, l’égalité, la Fraternité. Vive la République laïque. Vive la France ! »

« Un arbre, c’est à la fois des racines et un repaire »

Le président de la FAOL, Jean-jacques Camel, a ajouté « Cet arbre fera références aux valeurs républicai­nes (…) Des valeurs universell­es que, dans ces temps difficiles, nous devons plus que jamais tous porter ». Conseillèr­e du canton, Françoise Navarro-estalle a déclaré aux enfants « Petits ou grands, blonds ou bruns, vous êtes tous égaux ». Le député Jean-claude Pérez a fermé le ban « On ne rate pas ce genre de rendez-vous qui est un pilier du bien vivre ensemble (…) Les principes re- ligieux sont inférieurs aux lois de la République (…) Planter cet arbre c’est être au coeur même de la République ». Symbolique­ment, les élus et quelques enfants ont déposé une pelletée de terre au pied de l’arbre (un magnolia). Puis, devant l’inspecteur de l’éducation nationale Thierry Martin, venu soutenir cette action citoyenne, les enfants et les adultes ont entonné la Marseillai­se. « J’espère que vous viendrez nombreux voir cet arbre et le protéger » leur a déclaré le maire. Un « Oui » franc et massif lui a répondu. Si la cérémonie était finie, les autres enfants et les adultes ont voulu, chacun, mettre sa pelletée de terre au pied de l’arbuste.

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Letmaireta­touverttla­tcérémo’ nietpartun­tdiscourst­avanttde joindretle­tgestetàtl­atparole«

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