Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Ariège
Hommage à Jean-pierre Fochesato
Ils étaient presque 200, bravant le vent, la pluie et le froid, pour rendre un dernier hommage, appuyé, à Jean Pierre Fochesato, au cimetière de Lézat. Tour à tour, ses enfants, son fils puis sa fille, Jean Claude Courneil, le maire de Lézat, les représentants du club de tarot, de la Batterie fanfare, de la chorale, de L’IME, de la commission municipale des Animations, de la troupe de théâtre des Déjantés de la Lèze, ainsi que, par courrier, un ancien camarade syndicaliste, ont pris la parole pour parler de Jean Pierre. Malgré les bourrasques et le vent glacial, malgré les larmes du ciel venant se mêler à celle de la foule, stoïquement, tous sont restés là, dans la volonté délibérée de l’accompagner jusqu’au bout, jusqu’à ce carré du souvenir où ses cendres ont été dispersées. Au fil des prises de paroles, en filigrane, c’est le portrait d’un homme de bien, d’un homme bien qui se profilait. D’un fort caractère, certes, mais tout en finesse, en gentillesse, en humanité. En implications aussi, associatives ou syndicales, en humilité et en fraternité. En implications également, porteur de valeurs profondes et bien ancrées, sans jamais s’en prévaloir, sans jamais se mettre en avant. Malgré des responsabilités syndicales parisiennes et nationales, malgré une présence permanente localement. Au final, par sa seule évocation, par sa «force tranquille» comme le disait certains, il continuait à apaiser, malgré l’absence. Il est des personnes qui laissent une trace sur leur passage, dans leur sillage; Jean Pierre aura creusé un sillon d’où sont nées de belles choses et d’où en germeront d’autres.