Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Promotion des sports inclusifs avec la visite de la ministre des Sports
La ministre des Sports et des Jeux olympiques et Paralympiques de France, Amélie Oudéa-Castera, ainsi que Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, étaient présentes à Toulouse ce vendredi 17 mai. Avant l’allumage du chaudron, elles se sont rendues au Stadium de Toulouse en marge de la tournée des sports inclusifs. L’occasion de parler équité, homophobie, et actions inclusives dans le sport toulousain. Le 17 mai 2024 à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, Amélie Oudéa-Castera et Dominique Faure se sont rendus à Toulouse la dernière étape de la tournée des sports inclusifs, événement de la « Grande cause nationale 2024 ». Des représentants de fédération, et de ligue professionnelle de football, de rugby et de handball étaient aussi sur place. Ils ont pu s’engager en signant une convention avec la Fondation du Sport Inclusif, qui permettra de mettre en place dès la saison prochaine un programme d’engagement de lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles dans les enceintes sportives.
Cet événement a été l’occasion pour Le Petit Journal de s’entretenir avec la ministre, Amélie Oudéa-Castéra.
Pourquoi avez-vous choisi de venir à Toulouse aujourd’hui?
« On combine vraiment aujourd’hui deux moments importants. Ce moment, ce soir avec l’allumage du chaudron ici et le relais de la flamme qui arrive à Toulouse. Un relais magnifique qui a commencé ce matin à Revel. C’était l’occasion d’avoir cette après-midi, ce moment avec les associations, avec les ligues professionnelles, avec les fédérations sportives, dans notre combat contre toutes les discriminations, contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. La promotion des droits des personnes LGBT, et arrivés à terminer nos plans d’actions, ce sont tous ces messages que nous sommes venues porter ici. Montrer que tous ensemble, les forces vives du sport français, les élus et tout tissus associatifs, on peut vraiment arriver à bouger les lignes et à oppresser l’inacceptable.» Le territoire toulousain, est-il pour vous un bon élève du sport inclusif?
« Oui, car il y a ici une mobilisation particulière des associations et d’une coalition d’équipes professionnelles. Ici, ce sont les équipes du téfécé qui se sont mobilisées, mais aussi les équipes du Stade Toulousain, ou encore les équipes du Fénix. Ce sont vraiment toutes les disciplines sportives qui sont ensemble, mobiliser avec un tissu associatif. On a vu ici l’association de rugby «no limit», mais aussi le rôle que joue le CVIFS (Collectif de Valeurs, d’Insertion, de Formation, de Sport et de Santé). C’est vraiment un collectif hyper engagé depuis de longues dates, qui a réussi la 3e étape de la tournée du sport inclusif, qui est une tournée que mon ministère soutient et labellise «Grande cause nationale». C’est vraiment formidable, et je voulais rendre hommage à cette énergie.»