Un réseau de cambrioleurs a été démantelé

Le 2 janvier, le commissariat est appelé par un homme. Celui-ci venait d’accueillir chez lui sa voisine après une violente dispute conjugale. Sitôt, son conjoint arrive et le menace, la victime décide alors de partir en courant vers le centre hospitalier « poursuivie par son mari qui hurlait ». C’est la première fois qu’une telle dispute éclatait au sein du couple.

La police municipale se rend à l’hôpital où elle trouve André et Clémentine bien plus calmes. L’orage semble être passé, tout le monde a retrouvé son calme. Les agents municipaux confirment les violences sur l’épouse gravement blessée à l’oeil gauche qui dit avoir été prise de malaises et de vomissements. Cependant, elle ne souhaitait pas porter plainte.

André est donc interpellé, ivre, en possession de 4 couteaux de cuisine et 2,6 g de cannabis. Il ne se souvient que de quelques passages, reconnait l’avoir poussé et fait chuter. Il s’avèrera que c’est une première gifle qui l’a fait tomber au sol suivie d’autres coups. Un déchainement de violence dont on a du mal à comprendre les raisons avec au final une fracture du plancher pour Clémentine.

Si la victime n’avait pas plaidé sa cause, André serait tout droit allé en prison : «Dès qu’il a vu que c’était grave, de suite il m’a amené à l’hôpital ».

Ancien alcoolique, André suit un traitement lourd qui va le perturber, il décide de l’arrêter et va compenser en achetant de l’alcool et c’est là que tout dérape : « J’ai bu alors que cela faisait 5 ans que j’avais arrêté. J’ai perdu orbital 15 kg en 6 mois, je ne comprends pas comment j’ai pu faire cela ».

Depuis, son contrôle judiciaire donne toute satisfaction. De lui même, André a pris contact avec une association qui propose un accompagnement thérapeutique contre les violences intrafamiliales et il est suivi pour un sevrage de drogues. De quoi tirer un trait sur une période d’errance où il a connu la rue, la violence… « je ne suis pas comme ça, on m’a rendu comme ça quand j’étais petit ». Les choses vont donc dans le bon sens même s’il lui arrive encore de fumer « occasionnellement » du cannabis.

Le tribunal prendra en compte tous ces efforts et ne le condamnera qu’à de la prison avec sursis avec obligation de suivre des soins et travailler. Cela tombe très bien, il vient de retrouver un travail.