Votre ville est-elle bien gérée?

Le magazine Capital vient de publier un article où il liste les 135 plus grandes villes françaises en fonction de leurs dépenses de fonctionnement, dette, impôts… un palmarès exclusif qui, selon le magazine, « montre que la mauvaise gestion n’a pas de couleur politique. Mis au régime sec par l’état, certains maires se montrent plus sages. Mais d’autres continuent de gaspiller l’argent public.»

On y trouve les dépenses de fonctionnement qui comprennent notamment les frais de personnel, les achats, les subventions et la charge de la dette.

Ensuite le magazine liste la dette par habitant, c’est-à-dire la somme globale des emprunts en cours à fin 2018.

Une autre colonne liste le ratio endettement, c’est la dette reportée aux recettes de fonctionnement (impôts et taxes, ventes de biens et services, dotations de l’état).

Enfin, l’on trouve dans une dernière colonne les impôts locaux par habitant qui regroupe la taxe d’habitation + taxe foncière sur le bâti et le non-bâti + taxe additionnelle sur le foncier non bâti. Elle n’inclut pas la taxe sur les ordures ménagères.

C’est donc selon ces critères que nous avons reporté ces calculs aux communes tarn-et-garonnaise à l’exception de Lafrançaise dont l’association ne communique pas les résultats.

Contrairement à un précédent tableau publié en novembre et qui listait la seule dette des communes, ici le magazine Capital et l’association «Contribuables associés» ont aussi pris en compte la communauté de communes pour être au plus près de la réalité.

En effet, l’on se rend compte que la gestion de l’intercommunalité compte bien plus qu’on pouvait le penser sur notre feuille d’imposition et la dette par habitant.