Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Habitation : hausse des risques
La tempête Xynthia, en 2010, l’a dramatiquement rappelé : les inondations constituent le premier risque naturel en France. Désormais, plus d’une maison sur dix (5 millions de logements) est située en zone inondable. « Un risque, qui va s’alourdir avec le réchauffement climatique et la multiplication des inondations. Ce qui renchérira le prix des assurances habitations », estime le fondateur du comparateur Assurland.
Attention à « l’effet prix » C’est d’autant plus regrettable pour nos concitoyens que c’est l’une des rares assurances dont le prix n’a pas augmenté plus vite que l’inflation ces dernières années. Grâce à la loi Hamon, entrée en vigueur le 1er janvier 2015, qui permet de résilier son contrat à tout moment, après 12 mois d’engagement. Mais dans votre négociation avec l’assureur, soyez vigilants sur le montant des franchises.
Par exemple, sur la garantie « perte de denrées », en cas de panne du réfrigérateur, certains assureurs peuvent vous réclamer une franchise de 115 euros… Surtout, surveillez les exclusions de garantie, les modes et plafonds d’indemnisation (remboursement à neuf ? Et sous quelles conditions ?) pour vos biens volés, détruits ou abîmés.
Par ailleurs, pour les objets de valeur (bijoux, montres…), il faut apporter des preuves de ces possessions : factures, photos… et sauf cas particulier, le remboursement ne dépassera pas 50 % du montant de la valeur totale.
Au final, une assurance habitation à petit prix peut s’avérer plus coûteuse qu’une formule aux mensualités plus élevées, mais à la couverture plus étendue. D’ailleurs, les assureurs proposent désormais des garanties supplémentaires pour couvrir les « incidents » de la vie : prise en charge de frais d’avocat, de garde d’enfant ou de rapatriement, par exemple.
Des événements climatiques de plus en plus fréquents