La déconstruction coûtera moins cher que prévu
L’instabilité du marché de la déconstruction porte à la baisse l’enveloppe financière initialement prévue pour raser l’ancien centre hospitalier Saint-Joseph. Une bonne nouvelle pour la municipalité combourgeoise.
La décision a été prise en 2015. L’ancien centre local hospitalier Saint-Joseph sera déconstruit. En novembre 2016, la société de Saint-Nazaire à laquelle cette opération a été confiée avait à l’époque - au stade de la consultation -, estimé les travaux à 350 000 € hors taxes. Puis en mai 2017 à 454 000 €. Les études avaient principalement consisté, dans un premier temps, « à réaliser un diagnostic des déchets qui seront produits », classification et quantification par nature, « afin de mener une démarche de déconstruction sélective. »
Un écart de 40 %
Aujourd’hui, la donne change, le maître d’oeuvre annonce désormais un montant très à la baisse des travaux à 232 271 €, soit près de 40 % de moins que le montant prévisionnel « fourni au moment de la consultation de maîtrise d’oeuvre. »
Pourquoi un tel écart ? Il s’explique, avance la municipalité, « par un marché de la déconstruction très instable actuellement et également en raison de la nature des travaux qui restent toujours très difficiles à estimer sans une étude approfondie. »
9 400 tonnes de déchets à traiter
Qu’en est-il de la nature des travaux ? À ce jour, il est prévu de traiter sur site les déchets inertes par concassage. Ils représentent environ 9 400 tonnes. Une partie (4 400 t) sera remployée pour remblayer « les excavations des anciens bâtiments. » Pour la partie restante, environ 5 000 t, « il sera prévu au marché la revente par l’entreprise attributaire. » Cet ancien bâtiment est également constitué de pierres de taille de granit. Elles seront triées et conservées par la commune pour un remploi.
C’est donc un pan du patrimoine et de l’histoire de la commune qui va disparaître définitivement malgré la demande de l’élu Loïc Petipas qui avait souhaité que la partie la plus ancienne du bâtiment soit conservée « considérant que cet établissement fait partie du patrimoine et de l’histoire de Combourg ».