Le Pays Malouin

■DOL-DE-BRETAGNE

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Cours de musique, bombarde, cornemuse, batterie. Jusqu’au samedi 8 juillet 2017, local du bagad, 4, place Chateaubri­and. École de musique traditionn­elle affiliée à Skol Musik Sonerion, le bagad de Dol donne des cours instrument­aux hebdomadai­res, ouverts aux débutants et aux confirmés, à partir de 7 ans. Tarifs : 130 €, réduit 30 €. Contact : 06 88 31 34 39, contact@ bagaddol.org, www.bagaddol.org

L’associatio­n Les Enfants avant tout informe de l’arrêt de ses permanence­s, à partir du 3 décembre, le jeudi et samedi, jusqu’à fin février, rue de Tanneries (ancienne entreprise Dol-Bois).

Samedi 31 décembre, à 18 h, à la cathédrale. Dimanche 1er janvier 2017, à 10 h 30, à la cathédrale.

Bagad An Hanternoz. Les Enfants avant tout. Messes.

« On ne s’en rend pas compte, mais la plupart des gens détournent les yeux lorsqu’ils sont en présence d’une personne malade ou handicapée. Les animaux jamais. Au contraire, ils cherchent le regard et prolongent même ce rapport. » C’est le constat de Katell Neuder, une ergothérap­eute intervenan­t depuis dix mois avec son chien, Jean-Jacques, à la Résidence de l’Abbaye.

« Le but est d’éveiller des réactions »

À leur programme à tous deux : la zoothérapi­e ou médiation animale auprès des pensionnai­res. « Le but est d’éveiller des réactions chez les personnes âgées, visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel cognitif, physique, psychosoci­al ou affectif », explique cette profession­nelle de santé qui, avec succès, applique le même traitement dans d’autres établissem­ents de la région où, là encore, son teckel est un vrai partenaire en tant qu’intermédia­ire de communicat­ion. Et pour cause : « L’animal ne juge pas, de ce fait, de nombreuses barrières tombent : la personne a alors bien moins d’appréhensi­on pour parler. Le contact avec l’animal est apaisant ; le chien est source d’affection inconditio­nnelle, quels que soient le comporteme­nt ou l’apparence physique des personnes ».

Des jeux salutaires

C’est toute la raison d’être de Jean-Jacques auprès des résidents de la maison de retraite qui, par exemple, s’appliquent à lui lancer une balle que le toutou se fait une joie de récupérer. De quoi distraire tout le monde, d’autant que les pensionnai­res peuvent aussi le caresser, autre manière pour eux d’entrer en communicat­ion avec cet animal qui leur rend bien cette affection.

Autant dire que Jean-Jacques est très apprécié par les pensionnai­res de la Résidence de l’Abbaye, y compris par ceux souffrant de la maladie d’Alzheimer qui peuvent voir la réduction de certains de leurs symptômes grâce à lui. « J’ai pu constater, explique Katell Neuder, qu’à un stade avancé de la maladie, le résident reste capable de décoder les signaux de la communicat­ion non verbale. C’est pour cela que je priorise le toucher, le contact visuel. Ainsi, il apparaît pertinent d’utiliser l’animal à tout stade de la maladie en créant des liens non verbaux de communicat­ion pour pouvoir interagir avec la personne. Au contact du chien, la mémoire affective est réactivée. De plus, la véracité du chien permet à la personne d’être dans un instant sécurisant. »

Trait d’union entre tous

Katell Neuder utilise cette communicat­ion à tous les stades pour restaurer, construire ou consolider la relation et la communicat­ion avec le résident. « En fait, Jean-Jacques n’est qu’un support, un prétexte à discuter, à interagir, à soigner ». De même, il permet des échanges entre tous : soignants, résidents, familles… Et pour cause : Il est devenu un point commun entre eux. Pour preuve : Tous savent son nom, comment le faire venir pour le caresser, comment lui parler… Tant et si bien que Jean-Jacques crée du lien sur son passage en suscitant instantané­ment de l’émotion et du plaisir.

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