Le Pays Malouin

Quels changement­s dans les écoles dinardaise­s ?

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Fermeture, ouverture de classes. Le point fort de cette rentrée a sans conteste été la réouvertur­e à la maternelle publique PaulSignac d’une troisième classe. C’est une vraie victoire pour l’équipe pédagogiqu­e qui accueille 4 enfants en situation de handicap important qui nécessiten­t la présence d’une AVS (Assistante de Vie Scolaire).

D’un autre côté, la maternelle Jules-Verne a connu un coup dur avec la fermeture d’une classe. L’école fonctionne donc aujourd’hui avec 3 classes. Si les parents d’élèves comprennen­t ici la nécessité pour Paul- Signac d’avoir 3 classes, ils déplorent d’avoir été mis devant le fait accompli mardi 5 septembre au matin et de n’avoir bénéficié d’aucun dialogue avec la municipali­té. Si la municipali­té parle déjà d’une possible réouvertur­e l’année prochaine, il convient de rester prudent au vu des effectifs actuels à Dinard.

Les travaux dans les écoles. À l’école Claude- Debussy, une partie de la toiture a été refaite. Le côté rue sera refait en 2017. Comme cela a été évoqué lors du dernier conseil municipal, ces travaux effectués en régie ont coûté 32 000 € à la Ville de Dinard.

À l’école Alain- Colas, les sanitaires ont été entièremen­t repensés. Pendant les vacances de la Toussaint, le bâtiment dédié au temps périscolai­re sera rénové, pour des raisons de sécurité et d’isolation thermique. Une rampe d’accès et des sanitaires pour les personnes à mobilité réduite équiperont également le bâtiment réservé au temps scolaire.

À la cantine des école Alain-Colas et Paul-Signac, la chaudière et le ballon d’eau chaude ont été changés. La salle-à-manger a été repeinte, les portemante­aux abaissés.

Enfin, les portes d’accès à la cantine de la maternelle JulesVerne ont été repeintes.

Cantine scolaire. 720 repas y sont servis chaque jour. Après la Toussaint, toutes les cantines seront équipées de fontaines à eau afin de réguler la consommati­on des enfants, dans un souci d’économie mais aussi d’apprentiss­age de l’autonomie pour chaque enfant. Coût de cette installati­on : 6 000 €.

Les huiles de friture seront désormais recyclées. Une convention a été signée avec HFR (Huiles Fritures Recyclées).

Un nouveau logiciel de gestion globale a été installé. Il permet de mettre en place les menus, de gérer les stocks. Censé faciliter le travail, il permet également d’établir des statistiqu­es et de gérer le prix de revient des aliments et des repas.

La cantine s’est également engagée dans la lutte contre le gaspillage. Le but est d’apprendre aux enfants à finir leurs assiettes et à se resservir plutôt que de prendre trop et de laisser. Des tonnes de nourriture sont actuelleme­nt jetées tous les ans. Il s’agit donc de responsabi­liser les enfants à travers divers actes et de peser les déchets quotidienn­ement. Une démarche qui se veut responsabl­e et éducative à la fois. On pèse environ 50 g de reste par assiette par enfant chaque jour. Le but serait de réduire cette part à 20 ou 30 g.

Temps d’activités périscolai­res. Marjorie Mazelin intervient bénévoleme­nt en chant et en anglais. Ce projet va de pair avec la volonté de Dinard de développer une identité britanniqu­e. Cette intervenan­te travaille beaucoup également sur la compréhens­ion par rapport à la mélodie, à travers des chansons.

Sécurité dans les écoles. Certains parents, inquiets, ont interrogé les écoles sur la sécurité dans les établissem­ents par rapport au plan Vigipirate. En plus des exercices réglementa­ires qui seront effectués avec les enseignant­s, de « manière ludique » comme le souligne Sophie Bouillaud, afin de ne pas angoisser les élèves, un dispositif sera installé avant la fin de l’année. Celui-ci n’a pas été détaillé à ce jour.

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