La dangereuse mode du tram surfing débarque, mais qu’est-ce que c’est ?
Entre le 5 et le 9 avril, pas moins de quinze faits de « tram surfing » ont été signalés sur le réseau de tram de Caen. La police met en garde contre cette pratique.
❝ En plus d’être totalement interdit, le tram surfing est extrêmement dangereux et met en péril la vie des individus, tout en endommageant les rames. LA POLICE DU CALVADOS
C’est une tendance née sur les réseaux sociaux, et Caen n’échappe pas à la mode. Entre le vendredi 5 et le mardi 9 avril, Keolis, le gestionnaire du réseau de transport public de la ville, a recensé pas moins de quinze faits de « tram surfing ».
Ils s’agrippent à l’arrière du tramway
Il s’agit d’une pratique consistant à s’agripper à l’arrière du tramway pour effectuer tout ou partie d’un trajet. Celui ou celle qui y parvient immortalise son « exploit » en se filmant pour publier la vidéo sur les réseaux sociaux.
Keolis a déposé deux plaintes, consécutives à des dégradations observées sur la carrosserie des rames, dont les auteurs présumés, mineurs, ont pu être pris sur le fait.
Des dégradations constatées après coup
Mais, la plupart du temps, le conducteur ne s’aperçoit pas que quelqu’un est accroché à l’arrière de son véhicule. Les dégâts sont constatés après coup, quand la rame rentre au dépôt. On s’aperçoit alors que le « nez » du tramway s’est décroché.
Prévention plutôt que répression
Alertée par les services de Keolis, la police de Caen s’est emparée du problème. « C’est un phénomène récent mais on souhaite le stopper avant qu’il y ait un drame », explique une source à Liberté Caen.
Au-delà de la répression, police et Keolis entendent mener des actions de prévention à travers un « partenariat opérationnel ».
Les risques de chute et d’électrocution sont réels.