Nolane lance une collecte de fournitures pour les écoliers de Saint-Martin
Nolane Rovelet n’a que 16 ans et fourmille de projets. Il vient de lancer une collecte de fournitures scolaires pour les écoliers sinistrés de l’île de Saint-Martin.
Aujourd’hui encore, tout le monde a en tête les images de l’île de Saint-Martin dévastée par l’ouragan Irma. Nolane Rovelet, 16 ans et lycéen à Marie-Joseph à Trouville-sur-Mer n’est pas resté insensible au sort de la population. Et plus particulièrement à celui des jeunes de son âge.
« En voyant les informations, je me suis demandé ce que je pouvais faire pour les aider, commente l’adolescent. Beaucoup de messages disaient que l’on pouvait envoyer des vêtements, mais rien pour que les élèves puissent reprendre normalement leurs cours. J’ai donc décidé d’organiser une collecte de fournitures scolaires » . C’est ainsi qu’après en avoir parlé au chef d’établissement, qui a tout de suite approuvé l’idée, Nolane s’est lancé dans une opération de communication auprès de ses camarades. Voyage fin octobre Pour le moment, trois cartons de diverses fournitures ont déjà été collectés. La marque Clairefontaine s’est aussi engagée à donner des cahiers, tout comme l’enseigne Bureau Vallée à Caen. Mais Nolane n’a pas souhaité s’arrêter aux portes de son établissement scolaire. Également jeune sapeur-pompier à Touques et judoka à l’ASTD, l’opération de solidarité s’est invitée au centre de secours et au dojo du Pom’S.
La collecte se tient jusqu’au 12 octobre et l’ensemble sera regroupé pour être acheminé sur l’île. Originaire de Guadeloupe, Jacqueline, la maman de Nolane, soutien la démarche de son fils et s’occupe de l’intendance. Elle a déjà sollicité Air France et la Poste pour obtenir la gratuité du fret, ainsi que des tarifs préférentiels sur les billets d’avion pour qu’une délégation de lycéens et professeurs de Marie-Joseph puisse faire le voyage du 23 au 30 octobre, juste avant la réouverture des écoles à Saint-Martin prévue après les vacances de la Toussaint. Nolane compte aller plus loin dans sa démarche et envisage de mettre sur pied une correspondance permanente entre son lycée et un lycée saintmartinois en vue, peut-être, de créer un jumelage. Une action qui revêt un caractère particulier pour le jeune homme, qui, 8 ans après son dernier voyage, espère reposer un pied sur Saint-Martin, l’île dont est originaire son papa.